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Trafic de drogue : les villes moyennes, nouvelles cibles des réseaux

Par Jean Baptiste Giraud

Au-delà des grandes villes, les règlements de comptes et dommages collatéraux se multiplient désormais dans les villes moyennes.

Les victimes du trafic de drogue se multiplient dans les villes moyennes. Cinq personnes ont ainsi été blessées ce week-end, dont trois grièvement, à Villerupt (Meurthe-et-Moselle) Valence, Cavaillon… Pourquoi cette recrudescence ?

Trafic de drogue : un interpellé connu pour 140 faits

"Les saisies de stupéfiants n’ont jamais été aussi importantes qu’aujourd’hui, explique David-Olivier Reverdy, secrétaire national province Alliance Police Nationale. Cela veut dire que les trafics prolifèrent. On va retrouver dans les villes moyennes les mêmes codes que dans les grandes villes. On va retrouver les règlements de compte, les tirs à l’arme de guerre, les morts…"

"Malgré tout, les fonctionnaires ont des résultats. À Villerupt, l’interpellé l’a été en 48 heures. Il est connu pour 140 faits de la justice et est toujours dehors. L’enquête déterminera si c’est bien lui qui a tiré sur cinq personnes. » Les trafiquants vont-ils au plus près des consommateurs ? "Les grandes agglomérations concentrent aussi plus de forces de police, beaucoup plus de contrôle. Les villes moyennes, un peu partout sur le territoire français, sont moins dotées en effectifs et en moyens."

 

 

Des bases arrières devenues actives

"Cela fait un peu partie des bases arrières qui sont connues depuis un moment, juge David-Olivier Reverdy, secrétaire national province Alliance Police Nationale. Sauf que maintenant, ces bases arrières s’adonnent également aux trafics. On y voit donc des règlements de compte de plus en plus fréquents. Il y a eu trois morts la semaine dernière, là Villerupt. Maintenant ces villes sont connues pour ce type de faits."

Quels sont les nouveaux moyens pour lutter contre ces points de deal et de trafic de drogue ? "Il y a les moyens traditionnels que sont la surveillance et le travail d’enquête, alourdis et compliqués par les procédures pénales. Mais il y a aussi des aides techniques. La loi permet enfin à la police d’utiliser des drones. Ce sont des aides à l’enquête, lais aussi un moyen de sécuriser la population, qui subit la violence de ces trafiquants et n’ose plus sortir de chez elle."

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