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Un enfant de 18 mois tué par un conducteur ivre et drogué

Alors qu'un conducteur ivre et sous stupéfiants a tué une enfant, Isabelle Mescam-Alléno appelle à la création d'un délit d'homicide routier.

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Un récidiviste conduisant ivre et sous stupéfiants a tué un enfant. (Denis Charlet - AFP/Archives)

Un enfant de 18 mois a été tué par un conducteur ivre, sous l’emprise de stupéfiants. L’automobiliste a été mis en examen et remis en liberté sous contrôle judiciaire. Et ce alors qu’il avait déjà été condamné pour les mêmes faits en 2022. Le parquet, qui avait requis un placement en détention provisoire, a fait appel de cette décision.

Un conducteur récidiviste et déjà condamné

"Je suis terriblement triste pour cette petite fille et pour la famille, réagit Isabelle Mescam-Alléno, vice-présidente de l’Association Antoine Alléno, tué le 8 mai 2022 par un conducteur ivre alors qu'il circulait en scooter. Elle connaît le pire, perdre un enfant. Elle sera brisée à jamais, ne se remettra jamais de ce drame.'"

"Je suis consternée de voir qu’encore une fois, un enfant a perdu la vie à cause de l’inconséquence d’une personne. Quand on a consommé de l’alcool ou des stupéfiants, on n’est pas en état de conduire. On met la vie des autres en danger en plus de la sienne. En plus, c’est un récidiviste : il avait déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l’emprise de stupéfiants."

Voter une loi sur les homicides routiers

"Nous avons vécu la même chose : on ne comprend pas que l’automobiliste soit remis en liberté juste après les faits, confie Isabelle Mescam-Alléno, vice-présidente de l’Association Antoine Alléno. C’est très violent pour les familles. Quelqu’un commet l’irréparable et on le voit repartir. Quand pourra-t-on de nouveau avoir une date à l’Assemblée Nationale pour parler de la proposition de loi sur l’homicide routier ?"

"Depuis le 19 juin dernier, on attend que cette loi soit inscrite à l’agenda du Parlement et adoptée dans les plus brefs délais." Que changerait la création d’un délit d’homicide routier ? "Le droit était en retard sur ce fait de société. Il vient condamner un comportement inacceptable. Le terme « homicide involontaire » est insupportable pour les familles. Consommer de l’alcool ou de la drogue avant de prendre le volant est un acte volontaire mettant en danger la vie d’autrui."

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