Confirmant une information révélée un peu plus tôt par nos confrères de RMC, l'AFP a indiqué qu'un homme de 23 ans, qui menaçait de tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet mais aussi de s'attaquer à diverses minorités, a été mis en examen et écroué samedi 29 juin.
L'homme ciblait le président mais aussi des minorités diverses
Interpellé la veille à son domicile d'Argenteuil (Val-d'Oise), l'homme a été mis en examen pour le chef d'inculpation de "délit d'entreprise individuelle terroriste". Déjà condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis en 2016 pour "provocation à la haine raciale" et "apologie du terrorisme" après avoir glorifié la tuerie d'Anders Breivik en Norvège, l'homme - qui se décrit lui-même comme un "nationaliste" - a déclaré aux enquêteurs de la Sdat (Sous-direction antiterroriste) qu'il projetait de s'attaquer à plusieurs cibles. Outre le chef de l'État, il envisageait ainsi de s'en prendre à des "musulmans", des "juifs", des "noirs" et des "homosexuels".
L'homme a été signalé aux forces de l'ordre par des internautes via la plateforme Pharos créée à cet effet, alors qu'il tentait de se procurer une arme à feu sur un site de jeux vidéo. Lors des perquisitions menées à son domicile, les policiers ont eu accès à son ordinateur, dans lequel ils ont trouvé un historique internet qui évoque des cibles potentielles. La police n'a toutefois donné aucune précision quant à d'éventuelles pièces à conviction supplémentaires.