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Une lycéenne tuée dans un accident de car scolaire

Une enquête a été ouverte après le décès d'une lycéenne de 15 ans le jeudi 30 janvier, près de Châteaudun, dans un accident de car scolaire.

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Une lycéenne tuée dans un accident de car scolaire.

Une lycéenne de 15 ans décède dans un accident de car scolaire, tout près de Châteaudun (Eure-et-Loir). Le conducteur a été contrôlé positif aux stupéfiants. 24 autres élèves ont blessés.

Accident de car à Châteaudun : 4000 jeunes par jour

"Je suis retourné à l’hôpital hier. En fin de journée, il n’en restait plus qu’une. Mais moralement, c’est plus dur, confie Fabien Verdier, maire de Châteaudun (Eure-et-Loir). Ces cars sont gérés par la région, avec une sous-traitance. Une enquête judiciaire a été ouverte afin de déterminer les responsabilités, dont celle du conducteur âgé de 26 ans, placé en garde à vue. "Un test salivaire a été fait, mais on dit que quand on prend de la cortisone ou des médicaments quelques jours avant, les tests peuvent être positifs."

"On vient d’assez loin dans nos campagnes, de 30 à 40 km pour venir au lycée. Ici, à Châteaudun, 4000 jeunes descendent chaque jour à la gare routière. Nous sommes une sous-préfecture, un pôle de centralité." S’agissait-il d’une route dangereuse ? "Sur cette portion de la RD927, sur quelques centaines de mètres, oui. Il avait aussi beaucoup plu ces dernières jours. Les chaussées étaient trempées, et la terre adjacente à la route était également."

L'usage de stupéfiants en hausse

On a recensé 3190 morts sur les routes l’an passé en France métropolitaine. contre 18000 en 1972. 20% des accidents mortels sur la route sont dus à l’usage de stupéfiants, un chiffre en augmentation. "C’est un fléau, que ce soit la consommation ou la vente, confirme Maître Antoine Régley, avocat en droit routier. Il faut évidemment multiplier les contrôles et faire de la prévention. Et faire un effort particulier sur les personnes qui conduisent nos enfants. C’est difficile de dépister ces gens-là tous les jours. Mais on ne transige pas avec la vie de nos enfants."

"Un dépistage salivaire va vite et ne coûte pas cher. La loi autorise l’employeur à soumettre son employé à un dépistage. Il est positif, il reste à quai ; il est négatif, il peut rouler. Cela coûte un peu, ce n’est pas difficile, mais la vie de nos enfants n’est pas négociable. J’espère aussi que le casier judiciaire de ces gens-là qui conduisent nos enfants est vierge de toute condamnation en relation avec l’alcool et les stupéfiants."

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