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Une nouvelle attaque au couteau sur les Champs-Elysées

Par Jean Baptiste Giraud

À huit jours des JO, un policier a été grièvement blessé sur les Champs-Élysées suite à une nouvelle attaque au couteau.

Après celle de la gare de l’Est, une nouvelle attaque au couteau s’est déroulée à Paris. Un policier a été grièvement blessé jeudi 18 juillet, l’assaillant a été tué. Que sait-on de l’assaillant qui s’en est pris à un policier sur les Champs-Élysées ? Comment ce policier se porte-t-il ?

Une attaque au couteau pour égorger

"Son état de santé est rassurant, j’ai pu échanger cette nuit avec lui par message, confie Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité. C’est vrai que la blessure est impressionnante. Il a été ciblé au niveau de la tête, du cou et de la nuque. Clairement, le souhait de l’assassiner, de l’égorger était évident. Heureusement, c’est l’oreille qui a été blessée."

"Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais l’essentiel pour moi était de lui dire à quel point l’ensemble de la corporation policière de France est à ses côtés et le soutient. C’est un policier victime de ce que nous connaissons bien trop souvent sur notre territoire : des attaques contre les policiers."

Des personnes violentes dans nos rues

"Nous luttons contre les personnes violentes, participons à endiguer l’insécurité dans le pays, rappelle Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité. Avec les JO qui approchent, je crains que ce ne soit que le début." Que s’est-il passé ? "Les collègues ont été requis par la sécurité d’un grand magasin des Champs-Élysées pour un perturbateur. Cette personne ne s’est pas laissée contrôler. Il a tenté de fuir et a a asséné un coup à notre collègue sans mot dire."

"C’est un très jeune policier, sorti d’école depuis environ une semaine, qui a riposté et neutralisé l’assaillant." Que sait-on de lui ? "Tout profil peut être amené à devenir violent. Dans son profil, il ressemble un peu trop à ce que l’on a l’habitude de traiter au quotidien : des personnes violentes, armées de couteau, voire plus et malheureusement en liberté. Car dans les rue de Paris, et ailleurs en France, il y a des personnes qui n’ont rien à faire dans les rues, en liberté, sans suivi psy ni judiciaire."

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