Peu après midi ce jeudi, plusieurs médias ont indiqué qu'une assistante de direction avait été blessée lors de l'ouverture d'un courrier manifestement piégé, qui a explosé dans les locaux du siège parisien du Fonds monétaire international (FMI). L'information a depuis été confirmée par nos confrères de l'AFP citant des sources policières. La victime présente des blessures aux mains et au visage ainsi qu'un blast aux tympans. Elle a immédiatement été prise en charge par les secours mais ses jours ne sont pas en danger.
Si l'on en croit les premiers éléments dont nous disposons, un pétard serait à l'origine de cette explosion. Toujours selon l'AFP, plusieurs personnes ont été évacuées des lieux "par mesure de précaution". L'enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne.
En déplacement à Hyères (Var), où il a d'ailleurs déclaré que l'état d'urgence serait maintenu jusqu'au 14 juillet, François Hollande a qualifié cet acte d'"attentat".
Courrier piégé au #FMI ➽ Pour @fhollande, "nous sommes encore en face d'un attentat, il n'y a pas d'autre mot face à un colis piégé" pic.twitter.com/DvBBuoTzXB
— Sud Radio (@sudradio) March 16, 2017
De son côté, le préfet de police de Paris a déclaré aux médias qu'il s'agissait "plus d'un gros pétard que d'une bombe", ajoutant que les dégâts étaient "assez limités dans le bureau", où se trouvaient trois personnes.
VIDEO - Colis piégé au #FMI: "C’était plus un gros pétard qu’une bombe", pour le préfet de police de Paris https://t.co/kSpoLv5fnQ pic.twitter.com/qg8dfEhNmk
— BFMTV (@BFMTV) 16 mars 2017
La présidente du FMI, Christine Lagarde, a elle aussi réagi à cette attaque depuis Washington. "J'ai été informée de l'explosion au bureau du FMI à Paris qui a blessé l'une de nos employées. J'ai été en contact avec le bureau et ma compassion va à nos collègues là-bas. Je condamne cet acte de violence lâche et réaffirme la résolution du FMI à poursuivre son travail pour assurer son mandat", a-t-elle indiqué.