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Violences dans le football : un match dégénère au Pays Basque

Par Jean Baptiste Giraud

Alcool, insultes, bagarre... Un match de football de Départementale 3 a dégénéré, entre le FC Ciboure et l’Elan Boucalais.

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Un match de Départementale 3 a dégénéré au Pays Basque. (c) AFP

Un match de Départementale 3 a dégénéré entre le FC Ciboure et l’Elan Boucalais. Des débordements qui ne devraient pas avoir lieu sur un terrain de football. Stéphane Delpuech, président du FC Ciboure (Pyrénées-Atlantiques) n’a pas souhaité intervenir sur l’antenne de Sud Radio.

Football : alcool et insultes racistes

Que s’est-il passé ? "Quand le match a démarré, des supporters de Ciboure ont commencé à allumer des fumigènes. Visiblement, ils étaient très éméchés, raconte Bernard Lamothe, président l’Elan Boucalais, à Boucau. Les insultes ont fusé pendant quasiment tout le match. Des insultes graves. C’est monté, jusqu’à ce qu’à la fin du match, ces gens-là rentrent sur le terrain avec des bouteilles d’alcool."

"Là, je dirais que des insultes à caractère raciste ont commencé à fuser : « sale bougnoule », « sale noir » pour l’entraîneur. Cela a pris une autre dimension. Malheureusement, le club de Ciboure n’est pas arrivé à gérer ces énergumènes sur le terrain. Je le comprends, c’est très difficile. Je pense que les joueurs et les cadres vont tous aller déposer une main courante. Ils sont choqués."

 

 

Un manque de bénévoles

"Comme eux, nous sommes un petit club, explique Bernard Lamothe, président l’Elan Boucalais,. Nous ne sommes pas en capacité de gérer ces débordements. Je tiens à dire que cela c’est très bien passé avec le club de Ciboure et son encadrement. M. Delpuech est arrivé à la fin, s’est excusé auprès des joueurs et des éducateurs. Les joueurs de Ciboure aussi. Mais malheureusement, cela a pris une autre dimension."

Dans ces conditions, l’arbitre n’aurait-il pas dû interrompre la partie ? "Il aurait dû agir, et les dirigeants de Ciboure n’auraient pas dû attendre la fin du match. On ne m’a pas parlé de police. Le problème, c’est de gérer ce genre de personnes. On manque de bénévoles, de gens pour nous aider autour du stade. Nous faisons comme nous pouvons. On parle de quatre ou cinq personnes, et deux vraiment agressives."

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