Alors qu'il était auditionné depuis plus de 25h par les enquêteurs de l'Office anti-corruption, dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été mis en examen ce mercredi soir, à l'issue de sa garde à vue.
Si l'on en croit nos confrères du Monde, l'ex-chef de l'État a été mis en examen pour des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a toutefois pu regagner son domicile mais a été placé sous contrôle judiciaire. Soupçonné d'avoir reçu de l'argent de la part du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin de financer sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy nie les faits qui lui sont reprochés, selon une source judiciaire citée par nos confrères de l'AFP.
Visiblement touché, il est apparu le visage marqué à sa sortie des locaux de la police à Nanterre, comme le montre cette photographie prise par nos confrères de France Info.
Nicolas Sarkozy mis en examen pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens" https://t.co/oC9M4Z795F pic.twitter.com/jqqyRcx2xO
— franceinfo (@franceinfo) March 21, 2018
Rattrapé par la justice, l'ancien président, aujourd'hui retiré de la vie politique, subit là sa quatrième mise en examen après celle de l'affaire Bettencourt - dans laquelle il a bénéficié d'un non-lieu - et celles des affaires Azibert et Bygmalion.