Au lendemain de l'intervention du président de la République, Sud Radio donne une fois de plus la parole aux auditeurs.
Pour Laura, l'allocution est ratée : "il aurait été plus courageux de recevoir en personne des gens, plutôt que de faire une allocution télévisée enregistrée. Le problème du mouvement des Gilets Jaunes, c'est qu'il est très mal représenté. Cela aurait été plus admirable aussi de sa part de les nommer, "le mouvement des Gilets Jaunes", alors qu'il n'a cité que les casseurs. Il aurait dû les recevoir, écouter leurs revendications, plutôt que de nous sortir une augmentation du SMIC. C'est un peu facile à mon sens".
"Il a regardé les Français dans les yeux"
Pour Sabine "il a fait un très bon discours. Il y avait de l'empathie. Il a regardé les Français les yeux dans les yeux, il n'a pas bafouillé. Et s'il n'a pas cligné des yeux, c'est normal : il a regardé les Français dans les yeux".
De son côté, Rémy Pernelet s'étonne du contraste entre le traitement de l'intervention présidentielle dans la presse régionale, qui souligne les avancées, et les télévisions. "Sur la plupart des chaînes d'info en continu, et même sur France 2, on va sur les barrages, on interroge les gens, et le journaliste rend l'antenne en disant que le combat continue, après avoir parlé avec deux ou trois personnes qui ne sont pas satisfaites, alors que ceux qui sont sur les barrages, pendant le discours, sont déjà échauffés. Quelle rapidité de déduction ! Journalistiquement, ca se discute".
"L'objectif était de séparer l'opinion publique des Gilets Jaunes"
Pour le communicant Philippe Moreau Chevrolet, "l'urgence était d'enfoncer un coin entre l'opinion publique française et les manifestants. Si l'opération aboutit à ca, il aura réussi. L'idée est de séparer les Français des Gilets Jaunes. De dire : les Gilets Jaunes, je leur ai donné beaucoup de choses, je suis quelqu'un d'apaisant, et si vous Français, vous reveniez un peu sur terre pour que l'on reprenne le cours normal des choses".
Retrouvez l'invité média de Valérie Expert, Rémy Pernelet et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h30 sur Sud Radio dans "le 10h - midi".
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