Après la récente escalade verbale qui a conduit Donald Trump et Kim Jong-Un à se menacer sans ménagement, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a préféré jouer la carte de l'apaisement, balayant tous risques de conflit.
"Je ne pense pas qu'il y ait une quelconque menace imminente", a ainsi déclaré le chef de la diplomatie américaine qui s'est rendu, comme il l'avait prévu, sur l'île de Guam, territoire américain d'Asie, directement menacé par la puissance de feu de l'arsenal nord-coréen. "Rien de ce que j'ai vu, ni rien de ce que je sais n'indique que la situation a évolué de façon dramatique au cours des 24 dernières heures", a poursuivi Rex Tillerson qui considère par ailleurs que son président a envoyé un "message fort" que Kim Jong-Un peut comprendre, en lui ayant promis le "feu" et "la colère", en cas d'attaque.
Des propos qui contrastent avec la rhétorique plus belliqueuse de Donald Trump, lequel a encore surenchéri ce mercredi quant aux capacités militaires américaines, déclarant sur twitter que l'arsenal des États-Unis était plus puissant que jamais.
My first order as President was to renovate and modernize our nuclear arsenal. It is now far stronger and more powerful than ever before....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 août 2017
...Hopefully we will never have to use this power, but there will never be a time that we are not the most powerful nation in the world!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 août 2017