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Jeux Paralympiques : "Changer le regard sur le handicap"

Par Jean Baptiste Giraud

Après la cérémonie d'ouverture place de la Concorde, les Jeux Paralympiques sont bel et bien lancés à Paris.

Jeux Paralympiques
Le porte-drapeau français Alexis Hanquinquant (C-L) et la porte-drapeau paralympique française Nantenin Keita (C-R) défilent avec d'autres athlètes de la délégation française sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris-2024, le 28 août 2024 (Dimitar DILKOFF - AFP)

La cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques aura rassemblé plusieurs milliers d’athlètes et plusieurs centaines d'artistes place de la Concorde. Elle promettait d’être dérangeante, le fut-elle vraiment ?

Jeux Paralympiques : oublier le handicap

"Cela a été magique et magnifique, réagit Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes âgées et des personnes handicapées. On pouvait sentir la ferveur populaire, la joie des spectateurs, tous derrière les para athlètes."

Un chanteur et interprète français a particulièrement marqué la cérémonie d'ouverture : Lucky Love, de son vrai nom Luc Bruyère, né sans bras gauche. "Effectivement, on était émerveillé, ce n’était que du bonheur. En fait, le handicap, derrière, on ne le regarde pas. Il s’oublie, on les regardait comme n’importe quel autre citoyen."

À Paris, le métro en accusation

"Il faut regarder la performance et les compétences des para athlètes, estime Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes âgées et des personnes handicapées. J'espère que cela contribuera à changer le regard sur le handicap. Pour pouvoir aussi changer leur quotidien. Elles veulent être considérées comme n’importe quelle autre personne."

"Parfois, il y a des préjugés, de l’appréhension. En fait, on préfère ne pas voir. Il faut regarder. Il faut continuer à former, à faire preuve de pédagogie. Les compétences sont là." La France s’en sort-elle mieux que les autres ? "En tout cas, grâce à ces jeux, il y a eu une dynamique, une envie d’avancer et de répondre aux attentes des personnes en situation de handicap. Le maillon faible, c’est le métro. C’est 15 à 20 milliards de budget, et 20 ans de travaux. L’envie est là, il faut trouver les moyens."

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