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JO 2024 : Dans la peau d'une volontaire

Par Jean Baptiste Giraud

Pauline Lambour, volontaire pour les JO 2024, est venue à Paris pour accompagner les athlètes au Village Olympique.

JO 2024
C'est le grand jour pour les athlètes et les volontaires des JO 2024. (Ludovic MARIN - AFP)

C’est le grand jour, avec la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Rencontre avec l’une des 45000 volontaires de ces JO 2024 dans la capitale et à travers la France.

JO 2024 : C'est le grand jour !

"Pour ma part, cela fait déjà une petite semaine que j’ai commencé ma mission, explique Pauline Lambour, volontaire aux Jeux Olympiques. C’est le grand jour pour les athlètes et les volontaires. Nous allons avoir la concrétisation de tout ce que nous avons fait en amont."

Quelles sont les missions d’une bénévole comme elle ? "Je suis assistante au sein du Village olympique. Ma mission est d'aider toute la journée l'une des délégations. Nous avons été missionnés pour quasiment un mois, une semaine avant, toute la période des jeux et trois jours après. Pour la cérémonie d’ouverture, on a un rôle clé pour que les athlètes aillent sur les bateaux."

Soutenue par son département

Va-t-elle rester également pour les Jeux paralympiques ? "Non, cela ne va pas être possible avec mon master. J’avais reçu une offre sur l’un des sites de compétitions mais j’ai malheureusement dû la refuser. Je ne savais pas comment aller se passer la suite de mes études." Peut-on assister à des compétitions quand on est bénévole ? "Ce n’est pas inclus dans notre package volontaire, mais si un responsable de délégation y assiste, peut-être que l’on peut l’accompagner !"

Originaire de Moselle, Pauline Lambour va rester à Paris pour poursuivre ses études. "Pour les volontaires, nous sommes autonomes, on se gère tout seul. Mais on a eu un énorme soutien du département de la Moselle pour se loger et le transport sur Paris. Des anecdotes, on en tous les jours. On essaie de reconnaître les athlètes. Ce matin, j’ai failli me faire assommer par un ballon de rugby par les Fidjiens, mais c’est normal !"

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