Le 7 octobre 2023, le Hamas massacrait 1 205 personnes. Il violait, mutilait, brûlait vif hommes, femmes et enfants… Il prenait aussi de nombreux otages.
7 octobre 2023, un an de souffrances
Un an après, combien d’otages reste-t-il ? "On sait qu’il y a 101 otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis maintenant un an, rappelle Maïtree Sacha Ghozlan, avocat d’otages et de familles d'otages du Hamas. Les autorités israéliennes estiment qu’environ deux tiers seraient encore vivants aujourd’hui. Mais le propre de cette prise d’otage est que nous ne savons pas qui est vivant et qui est mort, l’état de santé de ceux qui sont vivants. Nous n’avons absolument aucune information."
"C’est le Hamas qui choisit de ne donner aucune information, en poursuivant une guerre psychologique qui a débuté le 7 octobre et qui se poursuit depuis maintenant un an. Les otages ne sont-ils pas un peu oubliés dans cette guerre ? Le 7 octobre 2024, on se souvient de ce qui s’est passé il y a un an. Des crimes effroyables, abominables. Il y a cette crainte chez les familles d’otages que leur sort soit oublié au profit de guerre sur d’autres fronts."
ALERTE INFO
7 octobre : Les familles des otages vont déposer une nouvelle plainte à Paris #GrandMatin https://t.co/PtfARNqZPh pic.twitter.com/QVl6twfwy5— Sud Radio (@SudRadio) October 7, 2024
48 victimes françaises
"On ne doit pas les oublier, quels que soient les motifs de guerre. J’écoutais le témoignage d’Erez Calderon, retenu 52 jours et libéré en 2023. Il n’a aucune information sur la vie ou la mort de son père, rappelle le cofondateur de l’Association des avocats de familles de victimes du 7 octobre. Pour des centaines de familles, le 7 octobre a été un point de rupture. Un moment où le temps s’arrête et après c’est le vide, le brouillard, le flou. C’est la situation dans laquelle ces familles sont depuis maintenant un an."
Les familles des otages lancent une nouvelle procédure judiciaire en France. Elles souhaitent qu’un grand procès soit organisé à Paris. "Au moins 48 personnes de nationalité française ont été assassinées le 7 octobre 2023. Nous avons dans le droit français un dispositif qui permet que la justice française soit compétente quand une personne française est victime à l’étranger de ressortissants étrangers. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire en 2023 et des plaintes ont été déposées. La justice française a la capacité à enquêter et juger sur des crimes d’envergure. Évidemment nous souhaiterions un grand procès à Paris pour juger les auteurs de ces crimes."
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