Reportage Sud Radio de Clément Bargain
Patrick Balkany est enfermé seul à l'étage des personnes vulnérables. Un détenu discret, décrit un responsable syndical: "Il sort peu de sa cellule, de temps en temps pour le médical. Il descend très peu dans la cour de promenade. Pour ses parloirs uniquement."
Trois parloirs pour voir sa femme, ses deux enfants ou ses deux frères, les seuls autorisés à lui rendre visite. Pas de traitement de faveur, à par être seul dans la cellule de neuf mètres carré, avec "une plaque chauffante, une télévision, une douche".
"Surnommé Papa" par les rares détenus qui le croisent
Les seuls détenus qu'il croise sont ceux qui lui apportent les repas, et qui l'ont surnommé "papa", faisant certainement connaissance à travers les fenêtres. Ce vendredi Patrick Balkany connaîtra le jugement dans le second volet de son procès, sept ans de prison ont été requis. Mardi, sa demande de remise en liberté sera examiné.