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Denis Agret de nouveau devant le tribunal à Montpellier

Pourquoi Denis Agret, figure de la contestation contre la politique sanitaire, se retrouve-t-il de nouveau devant le tribunal ?

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Denis Agret de nouveau devant le tribunal à Montpellier.

Denis Agret, médecin urgentiste et figure de la contestation contre la politique sanitaire, est attendu ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Montpellier. "Il se veut comme un lanceur d’alerte sur des sujets qui lui paraissent importants à partir de données publiques, estime Maître Jean-Charles Teissedre, son avocat. C’est quelqu’un qui veut informer la population car il considère qu’on ne le fait pas assez."

Deux infractions contestées à l'audience

Quelles sont les raisons de la procédure à son encontre ? "Elle est due au fait d’avoir voulu prendre dans la rue une photo d’enfants sans le masque en leur demandant de sourire, photo publiée sur les réseaux sociaux, explique l’avocat. Voilà ce qu’on lui reproche, avec deux infractions, que je vais contester à l’audience."

"Je vais plaider des choses très simples", poursuit-il. "D’abord, on a le droit de prendre une photo dans la rue. Pour qu’il y ait infraction, il faut que ce soit dans un lieu privé. Ensuite, la mise en danger délibérée d’autrui est quelque chose de parfaitement saugrenue de mon point de vue. Les enfants avaient neuf ans. L’arrêté préfectoral sur le port du masque concernait les enfants de onze ans et plus", précise Maître Teissedre.

"Le symbole d’une forme d’hystérie collective"

Mais en principe, une photo d’enfant ne doit pas être publiée sur les réseaux sociaux sans l’accord des parents. "C’est vrai en matière civile : je n’ai pas le droit de prendre votre image et de l’utiliser, confirme le juriste. Mais là, nous sommes devant le tribunal correctionnel, et c’est une toute autre logique. Dans ce cadre, ce n’est pas vrai."

Y aurait-il une forme d’acharnement de la justice contre Denis Agret du fait de ses opinions contre les vaccins ? "Je pense que la procédure est absolument déraisonnable, confirme son avocat. Il y aura une relaxe pour des raisons purement juridiques, et les faits qui lui sont reprochés sont anecdotiques. Je pense que c’est le symbole d’une forme d’hystérie collective. On a perdu la raison dans ce genre de dossier."

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