Ce possible rebondissement s'appuie sur des analyses stylométrique, révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France: à l’aide d’un logiciel et d’algorithmes sophistiqués, une entreprise suisse spécialisée dans la lutte contre le plagiat a analysé les lettres de menace reçues par les parents de Grégory. Le ou les fameux corbeaux, qui avaient aussi revendiqué par écrit l’assassinat de l’enfant peu après le crime. Ces spécialistes ont analysé non-plus seulement la forme des lettres, mais le style des phrases, les mots utilisés, la syntaxe, les tournures en les comparant aux écrits ordinaires des nombreux protagonistes de l’affaire. Une analyse poussée du style d’écriture qui pourrait conduire à de nouvelles auditions, mais aussi à de futures mises en examen.
"La lettre du 16 octobre 1984 a déjà été attribuée à quatre personnes"
Des rebondissements qui suscitent beaucoup de méfiance chez Me Gérard Welzer, l'avocat de Bernard Laroche et désormais de sa veuve:
"Depuis 36 ans, à intervalle régulier, on nous annonce la semaine décisive ou des rebondissements ou des avancées: je dis prudence. Dans ce dossier tragique, plusieurs victimes. Grégory Villemain, première victime. Bernard Laroche, assassiné le 29 mars 85. Ce magistrat, le juge Lambert, qui s'est donné la mort après la réouverture en 2017 qui n'a rien donné: et malheureusement une victime de plus. Je dis: prudence ! J'ai lu cet article... La lettre de revendication du 16 octobre 1984, dont on est sûrs qu'elle a un lien avec la mort de Grégory et qu'elle émane de l'auteur, cette lettre a déjà été attribuée à quatre personnes différentes. Donc faut faire attention" - Gérard Welzer, avocat de Bernard et Marie-Ange Laroche, joint par Félix Mathieu