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Gilles Le Gendre : "Il faut préparer la résistance"

Par Jean-Baptiste Giraud

Écarté par Renaissance, le dissident Gilles Le Gendre est l’invité de Sud Radio pour analyser les élections législatives.

Le Gendre
Écarté par Renaissance, le dissident Gilles Le Gendre est l’invité de Sud Radio.

Gilles Le Gendre, ancien député Renaissance, est candidat dissident de la 2e circonscription de Paris. Il aura été jusque-là l’un des piliers de la majorité présidentielle, aujourd’hui en difficulté dans ces élections législatives.

Législatives : "Une dissolution insensée"

Est-il difficile de faire campagne, de porter le discours d’Emmanuel Macron ? "Rien n’est joué, estime-t-il. La partie n’est pas terminée, mais les pronostics qui se dessinent créent une situation inédite et dramatique pour notre pays. Nous devons tout faire ce dimanche et le suivant pour que cette crise politique ne devienne pas une crise de régime."

"J’ai dit que je trouvais cette dissolution insensée. Nos concitoyens ont le droit d’être en colère. Nous n’avons pas tout réussi. La crise qui se profile a des racines très lointaines, avant qu’Emmanuel Macron n’arrive au pouvoir. L’enjeu est que le RN ait le groupe le plus faible possible, mais ce n’est pas gagné."

Se désister au second tour

Pour beaucoup d’électeurs, cette extrême-droite ne ressemble-t-elle pas au RPR d’il y a 20 ans. "C’est bien possible, concède Gilles Le Gendre. Mais la dédiabolisation du Rassemblement National est factice. L’économie est mise par terre en six mois, les libertés publique encadrées. Nous devons lutter contre cela." Pour autant, les Français réclament une fermeté qui a manqué sous les mandats actuels. "Nous devrons faire notre examen de conscience."

"Aujourd’hui, il faut préparer la résistance dans notre pays à une prise de pouvoir du RN par des voies démocratiques que je ne conteste pas. Clairement, la question des consignes de vote au soir du premier tour se pose." Pas de ni ni ? "En aucun cas ! Rien ne me réunit à La France Insoumise. Mais la menace n’est pas qu’elle accède au pouvoir et soit le principal groupe. Il faut tout faire pour que le RN ait le score le plus bas possible. S’il y a des triangulaires, le dernier placé de la majorité présidentielle doit se retirer pour faire battre le RN."

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