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Le Front Républicain contre le RN va-t-il fonctionner ? 

Par Jean-Baptiste Giraud

Concrètement, sur le terrain, comment un Front Républicain face aux candidats du RN au second tour peut-il fonctionner ?

Dans la circonscription de Richard Ramos, ancien député Modem, candidat dans la 6e circonscription du Loiret, le candidat LR Anthony Zeller arrive en tête avec plus de 36%, devant lui avec plus de 30%, le candidat NFP, Christophe Lavialle atteignant quant à lui 29,70%. Des résultats dans un mouchoir de poche… Quel regard porte-t-il sur un Front Républicain face au RN ?

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Comment prend-il le résultat du premier tour au niveau national ? "C’est une claque, c’est un désenchantement du président de la République, estime Richard Ramos. Tous ceux qui ont fait la campagne ont vu le désamour entre lui et le peuple français. Et puis il y a un ancrage du RN, notamment dans les zones rurales. Les Français ont reproché au président de la République de ne pas avoir fait campagne en 2022, et là, nous avons eu une campagne en accéléré avec un rejet de sa personnalité."

"Le RN nous a emmenés sur des thèmes comme l’immigration. Ils ont gagné le combat des idées." S’ajoutent à cela les soucis de salaires, de coût de l’énergie et de pouvoir d’achat. "Il y a à la fois les gens qui peinent vraiment et un sentiment de déclassement. Nous avons plutôt sauvé une partie du pouvoir d’achat, mais ce n’est pas le sentiment des Français."

Un Front Républicain face au RN ?

Que va-t-il se passer dans sa circonscription ? Le candidat NFP va-t-il se désister ? "Il a dit clairement qu’il le ferait, rappelle Richard Ramos, ancien député Modem, candidat dans la 6e circonscription du Loire. Pour le coup, il n’y a pas de sujet. Je le dis très clairement : il faut se désister quoi qu’il arrive face au RN. Sauf cas exceptionnel, quand vous avez un dingo chez LFI. Il n’y en a pas beaucoup, mais il y en a quand même qui traînent. Mais la règle doit être pas de majorité absolue au RN. C’est cela le combat de ces huit jours."

Les consignes de vote des parties sont-elles aussi claires ? "Le président de la République, et comme d’habitude, on n’a rien compris, avec des phrases compliquées. Il faut donner le cas général. Édouard Philippe a, je pense, fait une petite erreur d’analyse : il est déjà en 2027. Nous avons une semaine pour les empêcher d’avoir une majorité absolue. Il faut arrêter de penser à 2027."

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