De nombreux taxis niçois en ont ras-le-bol. L'arrivée de plus en plus de VTC en Côte d’Azur agacent, Fabrice Cavallera, Président du syndicat des taxis Niçois était ce matin l'invité des Débats de l'Été sur Sud Radio présenté par Benjamin Glaise. Le professionnel s'est montré agacé face à la situation.
De nombreux chauffeurs VTC venus de toute la France se déplacent sur la Côte d’Azur chaque été, ce phénomène s’est accentué cet été notamment à cause des restrictions liées aux Jeux olympiques à Paris. Les chauffeurs de taxis niçois sont en colère face à ces chauffeurs VTC qui voient en eux une concurrence déloyale. La pastille rouge réservée aux taxis professionnels n’apparaît pas sur certains VTC. On regrette du côté de ces chauffeurs le “laisser-faire” de l’Etat.
"C'est compliqué, l'afflux de VTC est de plus en plus nombreux. Il faut contrôler le VTC et quand les VTC seront contrôlés, il y aura déjà un gros tri de fait. Ils ne respectent rien."
Le chiffre d'affaire en prend un coup !
Forcément avec la concurrence des VTC, les taxis ressentent des pertes de chiffres d'affaire. Fabrice Cavallera, Président du syndicat des taxis Niçois s'est exprimé à ce sujet dans l'émission
"Le métier est souvent critiqué mais il devient très compliqué, très encadré. Et avec cette concurrence, cette année on le ressent vraiment sur nos chiffres d'affaire. Quand vous êtes 437 taxis niçois contre 4 000 VTC, on joue pas sur le même tableau."
Il est également mentionné que les forces de l'ordre manquent cruellement d'effectifs pour contrôler les VTC et que la police nationale est la division qui effectue principalement ces contrôles. Les macarons rouges sont nécessaires pour exercer cette activité de VTC, mais les plateformes numériques peuvent délivrer des autorisations de travailler ou ouvrir sans tous les documents officiels.
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