Les partis de gauche se sont mis d’accord pour la candidature d’André Chassaigne pour être le nouveau Premier ministre.
Aurélien Le Coq : "Emmanuel Macron, enfermé dans son palais, refuse toujours de reconnaître le résultat des urnes"
"Oui, effectivement, c'est André Chassaigne qui est le candidat commun et unique du Nouveau Front populaire et dont, nous l'espérons, il doit l'emporter. Par ailleurs, André Chassaigne sera élu président de l'Assemblée nationale à la condition qu'il n'y ait pas de magouilles et de tambouille. Puisque, vous le savez, on est désormais dans une sorte d'état d'urgence démocratique. Puisqu'Emmanuel Macron, enfermé à l'Élysée dans son palais, refuse toujours de reconnaître le résultat des urnes. Il le refuse, en ayant refusé d'abord la nomination d'un Premier ministre. Puis en se battant pour magouiller pour que la présidence de l'Assemblée nationale reste à Yaël Braun-Pivet, elle aussi amie d'Emmanuel Macron et grande ennemie de la démocratie", a déclaré Aurélien Le Coq, député LFI-NFP du Nord.
"Je crois qu'il faut rappeler quelque chose d'essentiel : le Nouveau Front populaire a remporté ces élections. Oui, nous n'avons pas de majorité absolue, nous sommes au courant. Mais la plus grande coalition à l'Assemblée nationale, celle qui a qui a reçu le plus de députés le soir du second tour de ces élections législatives, celle qui donc a remporté les élections, c'est le Nouveau Front populaire. Il faut peut-être le rappeler une fois de plus, puisque visiblement le message n'est pas encore suffisamment passé et qu'Emmanuel Macron est encore sourd et se complaît dans son rôle de forçat. Emmanuel Macron a perdu ces élections, il a été battu. Il a essuyé une défaite cinglante, non seulement aux Européennes, mais là aussi aux législatives. Et donc il est impensable, sauf brutalisation, sauf coup de force, sauf coup antidémocratique, que ce soit Yaël Braun-Pivet qui prenne la présidence de l'Assemblée nationale. Que chacune et chacun qui nous écoute comprenne bien les choses : c'est nous qui avons le plus de députés. Donc, c'est nous qui devons récupérer cette présidence de l'Assemblée nationale. Si tel n'est pas le cas ce soir, c'est parce que de nouveau Emmanuel Macron aura magouillé, tambouillé, aura vendu des tapis", a poursuivi Aurélien Le Coq.
Philippe Fontana : "Quand votre invité qualifiait Yaël Braun-Pivet d'ennemie de la démocratie, c'est grotesque"
Pour Philippe Fontana, avocat et ancien candidat du Rassemblement national aux élections législatives en Seine-et-Marne, il y a une volonté de la part de l'extrême-gauche de conquérir à tout prix le pouvoir. "Les propos que je viens d'entendre sont glaçants. C'est l'expression d'un tropisme anti-démocratique. On sent la volonté de prendre à tout prix le pouvoir par la rue. Quand votre invité qualifiait Yaël Braun-Pivet d'ennemie de la démocratie, c'est grotesque. S'il ne s'agissait pas de l'avenir de notre pays, ce serait risible. Mais on sent qu'il y a une volonté de la part de l'extrême-gauche de conquérir à tout prix le pouvoir. Quand j'entends parler de magouilles et tambouilles, c'est ce qui s'est passé entre les deux tours de l'élection législative. Dans ma circonscription, j'ai été battu par l'alliance de l'extrême-gauche. C'était une LFI avec un ministre macronien. Ces gens-là ne savent pas où ils habitent, ils n'ont qu'une envie, c'est de prendre le pouvoir par la force", a déclaré Philippe Fontana.
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