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"Ce n’est pas à la France de s’adapter à l’islam" affirme Marion Maréchal

Par Aurélie Giraud

Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, était “L’invitée politique” sur Sud Radio.

Marion Maréchal
Marion Maréchal, interviewée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, le 17 novembre, dans “L’invité politique”.

Guerre entre Israël et le Hamas, marche contre l'antisémitisme, islam, loi immigration, élections européennes : Marion Maréchal a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin.

"C’est à l’islam de s'adapter à la France"

Marion Maréchal a défilé contre l'antisémitisme dimanche 12 novembre aux côté d'Éric Zemmour. "Nous avons été très bien reçus par les manifestants, car nous avons posé le bon diagnostic et nous apportons les bonnes solutions" assure la vice-présidente exécutive du parti Reconquête. "Nous regardons en face l'origine de cet antisémitisme. Qui malheureusement vient de plus en plus à la fois du cumul d'une immigration massive inassimilée qui ne se reconnaît pas dans la civilisation judéo-chrétienne qui est la nôtre. Et de par la gangrène islamiste qui prospère dans les quartiers et les cités et qui alimente ce fond d'antisémitisme".

"Nous avons le courage de dire que si tous les musulmans ne sont pas des terroristes, tous les terroristes qui ont frappé et tué des juifs en France étaient des musulmans" ajoute Marion Maréchal. Éric Zemmour affirme que l'Islam n'est pas compatible avec la République. "Il y a des préceptes islamiques ne sont pas compatibles avec la France" confirme-t-elle. "Aujourd'hui il n'y a plus d'unité en France. Si nous continuons ainsi nous courons vers l'affrontement. L'unité est possible si les musulmans présents sur notre sol se joignent à notre civilisation". "Il faut dans la pratique accepter qu'une partie de ces préceptes ne soit plus appliquée". "Ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, c'est à l'islam de s'adapter à la France".

 

"Je demande un referendum d’initiative partagée sur l’immigration"

Reconquête demande un référendum sur l'immigration, tout comme LR, le RN et Debout la France. Le parti d'Éric Zemmour a appelé leurs dirigeants à travailler ensemble sur le sujet. "Les réponses ont été malheureusement non" se désole Marion Maréchal. "Nous avons la volonté à droite de ce référendum et il existe dans la Constitution un outil, le référendum d'initiative partagée (RIP), qui nécessite de trouver la signature de 4,8 millions de Français. Aucun parti ne peut seul trouver ces signatures. Nicolas Dupont-Aignan a dit oui mais les autres ont dit non".

"En toute incohérence Éric Ciotti et Jordan Bardella ont dit non" regrette Marion Maréchal. Elle rappelle que "Jordan Bardella se rend aux rencontres de Saint-Denis pour aller voir le président de la République". "Je ne comprends pas pourquoi il préfère aller discuter avec le président de la République d'un référendum qu'il ne fera jamais, plutôt que de s'emparer d'un outil constitutionnel qui existe et qui donnerait la parole au peuple". Par ailleurs, "Aucune jurisprudence du Conseil constitutionnel dit que cet article 11 ne puisse pas s'appliquer à l'immigration" estime-t-elle.

 

Loi immigration : "Il faut expulser les travailleurs clandestins"

Sur des quotas annuels d'immigrés, Marion Maréchal explique être pour "des quotas d'immigration économique". "Je trouverais sain qu'il y ait une réflexion rationnelle au Parlement sur ce sujet". "On nous parle des métiers en tension mais aucune étude ne nous explique quels sont ces métiers en tension, quels sont également les manques dans ces métiers aux tensions, selon les territoires et selon les besoins". "Il faut sortir un peu de la petite vision parisienne !" estime-t-elle. "80% des gens qui travaillent dans ces métiers sont des Français. Comme quoi il y a des Français prêts à faire ce travail. Encore faut-il qu'ils soient bien rémunérés, orientés et que nous n'alimentions pas un système d'assistanat".

Elle est en revanche "absolument contre la régularisation des clandestins qui travaillent au noir de façon illégale". "Il faut les expulser. Il ne faut pas de prime à l’illégalité ni de récompense pour ces chefs d'entreprise qui ne respectent pas la loi". "Avec 5 millions de chômeurs, 2 millions de personnes au RSA, 3 millions de jeunes sans activité, sans formation, sans emploi, la première solution à trouver serait d'abord de savoir comment ramener ces gens vers l'emploi".

 

 

 

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