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Étudiants : "Il n'est pas question de diminuer les portions des repas" assure Sylvie Retailleau

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, était l'invitée du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Sylvie Retailleau Parcoursup
Sylvie Retailleau, interviewée par Stéphanie de Muru, dans “L’invité politique”.

Précarité des étudiants, système de bourses, filières en crise, 4ème année de médecine, Parcoursup : Sylvie Retailleau a répondu aux questions de Patrick Roger.

"Il n'est pas question de rogner les portions des repas des étudiants" 

Un étudiant sur deux ne mangerait pas à sa faim. Le repas à 1 euro est-il trop limité aux boursiers ? Sylvie Retailleau affirme être "consciente des difficultés que connaissent les étudiants. Ils ne doivent pas rester isolés, avec leurs difficultés. Ils doivent s'adresser au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). Les Crous peuvent proposer ce repas à 1 euro pour tous les étudiants boursiers, mais aussi pour les étudiants en précarité. Un étudiant qui se présente au Crous, qui aura ces difficultés de ne pas manger, aura un repas à 1 euro immédiatement jusqu'à Noël", annonce-t-elle. "En parallèle, les assistantes sociales du Crous étudieront son dossier. Si les critères donnant droit à bénéficier de ce repas à un euro sont remplis, ce sera continué".

Les repas sont plus chers à préparer : certains Crous rogneraient sur les portions, comme à Rennes. "On connaît le cas de Rennes, explique Sylvie Retailleau. L'ensemble des Crous ont passé des messages très clairs : il n'est pas question de rogner, de diminuer les portions des repas des étudiants. Il n'est pas question d'aller en cours les estomacs vides ! Des consignes claires ont été données", promet la ministre. "L'État compense l'écart de prix pour financer le repas à un euro. Ça coûte 50 millions d'euros supplémentaires pour 2023". Elle rappelle que "le repas coûte 3,30 euros pour tous les étudiants, c'est déjà un tarif social proposé par les Crous, qui font un travail de suivi et d'aide aux étudiants incroyable".

Parcoursup : "La plateforme ne sera pas remise en cause mais elle doit continuer à être améliorée"

Les étudiants en médecine s'inquiètent d'une quatrième année d'internat en médecine générale dans les déserts médicaux. "C'est une 4ème année de professionnalisation, souligne Sylvie Retailleau. C'est la seule spécialité qui n'avait pas de 4ème année. Beaucoup d'étudiants nous rejoignent sur l'utilité d'une 4ème année de professionnalisation. Mais l'ensemble des étudiants est plutôt contre, et nous aussi, la notion d'obligation de la faire dans les déserts médicaux. 87% du territoire est plutôt en désert médical, rappelle la ministre. "Il n'y aura pas d'obligation mais une incitation". "Aujourd'hui, nous sommes en discussion avec les internes, les étudiants, pour pouvoir mieux aménager cette 4ème année. Il y aura des ajustements, qui sont en train d'être discutés".

La ministre a été interpellée par les députés LFI sur les étudiants recalés de Parcoursup. "Je les ai reçus en fin de semaine dernière, explique-t-elle. Pour les masters, nous avons lancé pour la rentrée une nouvelle plateforme qui permettra la gestion des candidatures. Pour cartographier les places disponibles en masters et savoir où il y aura des besoins qui doivent correspondre aux besoins socio-économiques". "D'une façon générale, il faut améliorer Parcoursup. La plateforme date de 5 ans, elle est en amélioration depuis 5 ans. Elle ne sera pas remise en cause mais elle doit continuer à être améliorée. Nous allons proposer de nouvelles améliorations dès la rentrée pour Parcoursup".

 

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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