Elisabeth Borne a été maintenue à Matignon. Des ajustements devraient être annoncés sous peu au sein de son gouvernement.
Remaniement : "On continue avec ceux qui ont échoué"
"Ce sera dérisoire, insignifiant, estime Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du RN. En maintenant Mme Borne, M. Macron a montré son mépris pour le peuple français qui demandait du changement. C’est circulez, il n’y a rien à voir. On continue avec ceux qui ont échoué, qu’importe le casting. On ne voit pas en quoi cela peut améliorer le quotidien des Français."
"Les Français ont souhaité que M. Macron n’ait pas les pleins pouvoirs. Face à cela, le gouvernement est passé en force et a méprisé la volonté populaire." Quid du remaniement ? "C’est de la communication. Les hommes et les femmes qui entreront dans ce gouvernement seront soumis à l’immobilisme et à l'impuissance." Souhaite-t-il des départs ? "Pape NDiaye s’est signalé par des déclarations honteuses à l’égard de CNews et Europe 1. Il n’a pas compris qu’il était ministre de l’Éducation Nationale, et pas du wokisme. Symboliquement, il doit partir. Mais les ministres ne sont que des pions. Le cap est donné par le Président et la Première ministre. Il faudra un changement de politique, et de président."
🔴🗣@JulienOdoul : "@PapNdiaye, avec ses déclarations honteuses vis-à-vis de #CNEWS et #Europe1, doit symboliquement partir. Ce n'est pas un ministre de l'Éducation, mais un ministre du #wokisme !"
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— Sud Radio (@SudRadio) July 19, 2023
Julien Odoul : "Instituer le principe du pilleur payeur"
Pour Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du RN, "Emmanuel Macron n’a pas compris ce qui s’est passé, quand il a prononcé cette petite phrase : « personne ne pouvait prévoir ». Si, tout le monde le pouvait. Nous avons régulièrement des émeutes urbaines depuis une vingtaine d’années. Même Gérard Collomb en son temps avait alerté que l’on ne serait plus côte à côte mais face à face. S’il n’a pas pu prévoir, il ne pourra pas apporter le remède. Toutes les mesures que nous préconisons sont balayées. On ne veut pas qu’il envisage, mais qu’il fasse. Il y a urgence pour la cohésion nationale. Si rien n’est fait, nous aurons d’autres émeutes, encore plus graves, dans quelques années."
Quid du texte de loi votant des réparations après les émeutes ? "Nous ne voterons pas ce texte. Le principe du casseur, du pilleur payeur doit être institué. Les Français en ont marre de payer pour tout. Cela fait une trentaine d’années qu’ils paient pour les quartiers difficiles. La politique de la ville a coûté plus de 100 milliards d’euros. Avec leurs impôts, ils ont tout payé : infrastructures, services publics, médiateurs… À un moment, il faut dire stop. Nous voterons contre cette loi. Ce n’est pas aux honnêtes gens de payer les saccages et les émeutes. Le gouvernement veut effacer ces émeutes comme si cela n’était pas arrivé. Traiter le mal à la racine passe par responsabiliser les délinquants et et leurs familles."
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