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LR - Aurélien Pradié : "Éric Ciotti a fait un choix nécessaire" estime François-Xavier Bellamy

François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président exécutif des Républicains, était “L’invité politique” sur Sud Radio.

François-Xavier Bellamy Immigration
François-Xavier Bellamy, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le 30 mai dans “L’invité politique”.

Secousses chez les LR avec les débats sur la réforme des retraites, guerre en Ukraine, fin de vie : François-Xavier Bellamy a répondu aux questions de Patrick Roger.

LR - Aurélien Pradié : "Éric Ciotti a fait un choix nécessaire"

Aurélien Pradié a été démis de ses fonctions de numéro 2 des LR par Éric Ciotti, en raison de ses positions sur la réforme des retraites. "Éric Ciotti a fait un choix de clarification à l'issue des débats à l'Assemblée nationale sur les retraites", explique François-Xavier Bellamy. Pour lui, "c'était un choix nécessaire pour assurer la clarté de la ligne de notre famille politique". Il assure que "le sujet n'est pas la divergence d'opinions" et que "la parole est libre chez les LR". "Preuve en a été faite pendant toutes les semaines qui ont précédé, lors du débat sur les retraites". Notamment sur la question des carrières longues portée par Aurélien Pradié.

"Mais quand vous êtes numéro 2 du parti, si vous passez votre temps à dire le contraire de la ligne que le parti a votée dans sa majorité en bureau politique, et à critiquer les dirigeants de votre propre famille politique, c'est inévitable que vous en assumiez la responsabilité". "Quand vous êtes dans la direction d'un parti, il faut assumer la cohérence que ça exige". Le député européen affirme n'avoir "aucune animosité" à l'égard d'Aurélien Pradié. "Je continuerai de travailler avec lui, il ne quittera pas notre famille politique".

François-Xavier Bellamy : "Nous ne suivons pas les Macronistes !"

Selon Aurélien Pradié, le projet de réforme des retraites est mal ficelé. "Beaucoup de choses manquent dans ce projet", reconnaît François-Xavier Bellamy. "Il faudrait travailler sur d'autres domaines. Comme la politique familiale, qui est une question centrale qui n'a pas été traitée par ce projet, ou la question du travail des seniors. Mais ça ne veut pas dire qu'il faille refuser la principale mesure qui est de repousser l'âge de départ à la retraite". Si les Républicains suivent la majorité, le risque est de ne plus exister comme force d'opposition. "Nous ne suivons pas les Macronistes !", se défend François-Xavier Bellamy.

"Nous avons reproché pendant 5 ans à Emmanuel Macron de ne pas faire cette réforme des retraites. Maintenant qu'il se rapproche de la position que nous n'avons cessé de défendre, nous n'allons pas atteindre le ridicule de renier ce que nous avons dit au motif qu'Emmanuel Macron finit par dire la même chose que nous". "Nous ne sommes pas là pour nous opposer de manière systématique et aveugle, mais pour défendre l'intérêt de la France. Quand le Macronisme fait soudainement quelque chose dont la France a besoin, il me paraît responsable de faire en sorte que cela puisse se produire".

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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