Le nom du Premier ministre, le blocage au sein du NFP, les JO... Frédéric Valletoux a répondu aux questions de Benjamin Glaise.
Frédéric Valletoux a "l’impression qu’on va effectivement annoncer que c’est le dernier" Conseil des Ministres
Ce mardi 16 juillet 2024 se tiendra, vers 11h30, ce qui semble être le dernier Conseil des Ministres du gouvernement Attal. Une information que ne confirme pas totalement Frédéric Valletoux, ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention : "c’est vous qui me l’annoncez". Toutefois, il confie qu’il a "l’impression qu’on va effectivement annoncer que c’est le dernier".
Si la rumeur enfle, c’est qu’Emmanuel Macron devrait vraisemblablement accepter la démission de Gabriel Attal, démission rendue après le deuxième tour des législatives et rejetée alors pour éviter un blocage gouvernemental. Cette acceptation "serait une clarification" pour tous les ministres qui ont été élus députés. "On s’interroge sur est-ce qu’on abandonne le mandat de député, est-ce qu’on fait venir nos suppléants ou est-ce que finalement on va pouvoir siéger au moins pour la mise en place de l’Assemblée."
Les partis membres du NFP "ne s’entendaient plus ces derniers mois"
Le Nouveau Front Populaire continue de ne pas réussir à trouver un accord sur un nom pour le candidat au poste de Premier ministre. "Je trouve que le spectacle qui est donné par le NFP n’inspire absolument pas confiance", analyse le député Horizons de la Seine-et-Marne. "Derrière la façade, on voit les mésententes profondes" qui semblaient avoir été effacées par les élections européennes et législatives. Or, en réalité, les partis membres du NFP "ne s’entendaient plus ces derniers mois", rappelle Frédéric Valletoux. "Ils n’ont rien à voir ensemble."
.@fredvalletoux : "Le spectacle donné par le NFP n'inspire pas confiance. Derrière la façade on voit des mésententes profondes entre des partenaires qui ne s'entendent plus. Ils n'ont pas les moyens de gouverner"https://t.co/QKa5EfuJSu pic.twitter.com/C2YuRyXd0K
— Sud Radio (@SudRadio) July 16, 2024
Quant à savoir s’ils sont en mesure de gouverner, Frédéric Valletoux est sans appel : "franchement non". Le député souligne également qu’outre la difficulté à trouver un candidat, la question "de fond" est la suivante : "demain, comment ils imaginent aller au-delà des moins de 200 députés qui aujourd’hui se revendiquent du Nouveau Front Populaire." La question est celle "de la stabilité" d’un gouvernement.
Pour ce faire, il faudrait ouvrir la coalition à d’autres partis, plus centristes voire de droite modérée, ce que ne veut pas faire le NFP et encore moins le parti La France Insoumise. Ce qui met, pour Frédéric Valletoux, le Parti Socialiste dans l’impasse. "Il va falloir, et notamment chez les socialistes, qu’on accepte de se détacher des Insoumis pour envisager une autre coalition." "Aujourd’hui, le Nouveau Front Populaire n’est pas gage de stabilité et de clarification", affirme le ministre.
.@fredvalletoux : "Le PS est en train de se rendre compte que tant qu'ils sont alliés à LFI, ils ne trouveront pas de partenaires pour constituer une majorité. Ils doivent accepter de s'en détacher, ils n'ont rien à voir avec eux"https://t.co/QKa5EfuJSu pic.twitter.com/NwhSIMYPA8— Sud Radio (@SudRadio) July 16, 2024
"L’équipe de France hospitalière, si on peut dire ça comme ça, sera prête, demain, à accueillir les JO"
Autre sujet d’actualité pour celui qui est encore ministre délégué en charge de la Santé, les Jeux Olympiques qui vont ouvrir en France. Entre les athlètes, les bénévoles et l’afflux de touristes, les hôpitaux sont sur le qui-vive. "Le dispositif hospitalier a été travaillé depuis des mois", assure Frédéric Valletoux. "L’équipe de France hospitalière, si on peut dire ça comme ça, sera prête, demain, à accueillir les JO."
Mais l’afflux de touristes inquiète également concernant la Covid-19, qui reste d’actualité en France. Un coureur du Tour de France a d’ailleurs dû se retirer après avoir contracté le virus. "J’ai regardé les chiffres hier, il n’y a pas d’inquiétude au niveau national", rassure le ministre concernant la Covid-19. Mais "il y a une réalité qu’il faut rappeler : le Covid n’a pas disparu de notre vie". "Le Covid est toujours là."
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