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"Si Donald Trump était élu, ce serait une aubaine" affirme Marion Maréchal

Par Aurélie Giraud

Marion Maréchal, députée européenne et présidente de Identité-Libertés, était “L’invitée politique” sur Sud Radio.

Marion Maréchal
Marion Maréchal, interviewée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, le 9 octobre 2024, dans “L’invité politique”.

Campagne de Donald Trump, désaccord avec Éric Zemmour : au lendemain de l'annonce de la création de son parti, Marion Maréchal a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin.

"Si Donald Trump était élu, ce serait une aubaine pour les États-Unis et l'Europe"

Donald Trump a affirmé qu'en cas de retour à la Maison-Blanche, l'OTAN ne protégera plus l'Europe. "Il a précisé que c'était parce que les Européens devaient mettre davantage d'argent" souligne Marion Maréchal. "Je ne suis pas militante de Donald Trump. Mais si Donald Trump était élu, et je l'espère pour les États-Unis comme pour l'Europe face au drame que serait Kamala Harris, ce serait une aubaine" affirme-t-elle. "Parce que si Donald Trump souhaite souhaite moins s'investir sur l'OTAN, ça fera en sorte que les Européens, enfin, prennent en charge leur propre sécurité collective".

Donald Trump a affirmé qu'un meurtrier, c'est dans ses gènes. "Ce n'est pas une phrase que j'aurais tenue" déclare Marion Maréchal. "Donald Trump serait une meilleure chose que Kamala Harris. Mais je ne suis pas Américaine ni militante de Donald Trump" affirme-t-elle. "Donald Trump serait une bonne chose parce que comme nous en Europe, il souhaite réduire drastiquement l'immigration". "Les États-Unis vivent un drame au même titre que nous. Pour ne prendre qu'un seul exemple, leur université est gangrénée par le fanatisme de l'islamo-gauchisme. Nous avons le même phénomène en France qui est en train d'arriver et Donald Trump, comme nous, souhaitons y mettre fin".

"Ce qui m'a opposé à Éric Zemmour est un désaccord politique"

Marion Maréchal est accusée d'avoir dilapidé l'argent d'Éric Zemmour, d'être partie avec les données personnelles des militants de Reconquête. "Ce qui m'a opposé à Reconquête et à Éric Zemmour est un désaccord politique, que j'ai vécu comme une promesse trahie" explique-t-elle. "Mes convictions n'ont pas changé depuis 2012. J'ai monté une école puis je suis revenue après avoir arrêté 5 ans la politique, parce que j'ai voulu croire en la promesse d'Éric Zemmour de mettre en oeuvre l'union des droites. Mais cette promesse a été mise à mal" regrette l'élue.

"D'abord pendant les élections européennes, quand la direction de Reconquête, dont Éric Zemmour, voulait faire du RN le premier adversaire de notre liste. Je ne souhaitais pas cela, je souhaitais que le premier adversaire soit la gauche". Et "quand la direction de Reconquête a pris la décision de présenter un maximum de candidats contre la coalition RN-Ciotti, au risque de faire gagner la gauche et l'extrême gauche. J'étais en désaccord avec cela et je l'ai fait savoir publiquement. À l'issue de ça, moi et les trois autres euros-députés avons été exclus de Reconquête par Éric Zemmour". "Après ce désaccord, une campagne de diffamation a été lancée, on a tenté de salir mon image".

"Avec Identité-Libertés, le camp national doit s'affairer à aller convaincre ces Français "

Pourquoi avoir lancé son nouveau parti Identité-Libertés ? "Au-delà de défendre les idées qui sont les miennes, qui sont les nôtres, avec nos parlementaires, c'est de faire en sorte de tirer les leçons des dernières élections législatives" explique Marion Maréchal. "De constater que s'il y a eu un record de voix accordées au camp national avec près de 11 millions, néanmoins, il y a eu une défaite". Selon elle, "il a manqué lors de ces élections, des Français, plus âgés, plutôt retraités, plutôt issus de l'ouest de la France, plutôt urbains".

"Le camp national au sens large, et je veux y prendre toute ma part avec Identité-Libertés, doit s'affairer à aller convaincre ces Français. Parce que j'ai une seule obsession, c'est précisément de faire vivre cette coalition pour que nous puissions gagner la prochaine fois. Parce qu'il est urgent de gagner et la situation est dramatique, nous n'avons plus de temps devant nous".

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h30 dans le Grand Matin Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin

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