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Arielle Dombasle : "Les Grosses Têtes, c’est le retour à l’enfance"

Par Jean-Baptiste Giraud

Arielle Dombasle, actrice, chanteuse, réalisatrice, scénariste et meneuse de revue, était l'invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 3 juin 2024 dans "Le 10h - midi".

Le 3 juin 2024 à 21h10, Paris Première diffuse "Les Grosses Têtes", avec Arielle Dombasle. L'émission sera également disponible sur M6+.

Arielle Dombasle : "Pour Les Grosses Têtes, il faut connaître beaucoup de choses"

“'Les Grosses Têtes', c’est pour moi une thérapie. Je suis aux Grosses Têtes parce que rire est essentiel dans la vie. Laurent [Ruquier] a insisté pendant plus de deux ans pour que je devienne une grosse tête, je ne voulais pas. Et puis finalement, il a un tel flair, il aime profondément les gens qui aiment rigoler. C’est le retour à l’enfance, la salle de classe où tout le monde se dézingue. Pour 'Les Grosses Têtes', il faut connaître beaucoup de choses, il faut avoir beaucoup lu et il faut avoir du répondant. Car les questions sont dans tous les sens. Je suis bonne en musique, opéras, littérature… je ne suis pas très bonne en sport, en football évidemment", a commenté Arielle Dombasle.

Arielle Dombasle chante aussi. Elle sort chez Universal un album intitulé "Iconics". "Je prends le temps de faire ce dont j’ai envie. Sinon, on va me dire ce que je dois faire, c’est toujours comme ça pour tous les chanteurs et tous les acteurs. J’ai trois cultures quand même : je suis Américaine de naissance, j’ai été élevée au Mexique, et de parents français. Tout cela se rejoint. Je rends hommage à des voix qui m’ont touchées, à des femmes qui sont plus que des légendes, et qui m’ont révélée", a expliqué Arielle Dombasle.

"Je ne voulais pas du tout être célèbre, je voulais chanter sur scène"

Cet album est intitulé "Iconics". Que faut-il pour être iconique ? "Pour être iconique, il faut cristalliser de l’amour, et pendant longtemps. On m’a pendant longtemps réduite à la poupée Barbie, parce que je lui ressemblais. J’ai été extraordinairement blessée tellement souvent. Je me rappelle que quand j’avais 26 ans, j’avais fait un film franco-américain, que j’avais dirigé, avec 2.000 figurants. Le Nouvel Obs avait titré : 'Barbie fait son cinéma'. J’ai été extrêmement blessée et énervée. Et puis après, je me suis dit que cette poupée m’a apporté beaucoup. Car moi, en tant qu’enfant, elle m’a fait rêver au devenir femme. Et puis c’est la première poupée féministe. Toutes les petites filles se sont dit : moi aussi, je peux devenir avocate, médecin, astronaute…

Je ne voulais pas du tout être célèbre, ce n’était pas un but. Je voulais chanter sur scène. J’ai commencé par être danseuse. C’est une grande discipline qui vous ouvre pas mal de portes. Savoir marcher, comprendre l’espace et la grâce. Puis j’ai fait le conservatoire de musique. Et c’est par la musique que je suis arrivée au cinéma, avec mon premier film qui était un film chantant. Et j’ai gardé cette trajectoire : quand je fais un film, je pars toujours de la musique", a raconté Arielle Dombasle.

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