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Aurore Bergé : "Les plateformes doivent investir dans les pays dans lesquels ils sont"

Par La Rédaction

Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et porte-parole d'En Marche était l’invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le mardi 3 mars dans "Le 10h - midi. Elle nous présente sa mission sur "l'émancipation et l'inclusion par les arts et la culture".

Aurore Bergé invitée de Valérie Expert dans "Le 10h - midi" sur Sud Radio.

La loi audiovisuelle promet de révolutionner le milieu du petit et du grand écran. Le texte est actuellement discuté à l'Assemblée nationale. Aurore Bergé, la rapporteure du projet explique les enjeux de cette nouvelle réforme.

 

Un besoin de création

"C'est un projet de loi important pour les Français", introduit la députée LREM. La question est de savoir "ce qu'on pourra trouver sur nos écrans dans quelques années", précise-t-elle. Pour Aurore Bergé, le succès de certains film, comme Les Misérables, prouve qu'en France, "on a des sujets importants à traiter". "C'est grâce au fait que l'on peut continuer à produire, à créer dans notre pays", affirme-t-elle.

C'est tout l'enjeu de cette loi. "On a besoin de financer la création et de ne pas uniquement avoir des contenus étrangers", estime la députée. "Les Français partout dans le monde ont de nouveaux usages mais on a envie de continuer de créer dans ce pays", souligne Aurore Bergé. Alors, la majorité présidentielle espère faire entendre aux plateformes nouvelles "de jouer le jeu, de financer la création en France avec des talents français".

25% du chiffre d'affaires pour la production française ?

Il s'agit d'ailleurs d'une directive de l'Union européenne. "Les plateformes doivent investir dans les pays dans lesquels elles sont", rapporte-t-elle. Et cela, à hauteur de "25% de leur chiffre d'affaires", espère le gouvernement. Ce sera ensuite au ministère de fixer le montant précis. "On dit qu'il faut investir un minimum du chiffre d'affaires réalisé dans notre pays", précise-t-elle. Mais Aurore Bergé l'assure, "l'idée ce n'est pas que la France devienne un sous-traitant de Disney ou de Netflix". En cas de refus de la part des plateformes, une sanction sur le chiffre d'affaires devrait être mis en place.

Pour rappel, une œuvre est généralement produite par plusieurs personnes. "En fonction de la somme investie, la chaîne va avoir des droits, donc la possibilité de montrer ce film pendant plusieurs années", explique la députée. Des droits qui dépendent du volume investi pour le faire.

Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.

Retrouvez l'invité média de Valérie Expert et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h00 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".

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