Le 28 octobre 2024, Bernard Mabille joue la première de "Le Cake aux Olives", au Théâtre de Passy, à Paris. Il s’agit d’une comédie de Jérome de Verdière avec la mise en scène d’Éric Laugerias. Il jouera cette pièce du lundi au mercredi à 21 heures. Il est également sur Paris Première un lundi sur deux dans "La revue de presse" à 21h10 (le prochain numéro sera le lundi 4 novembre 2024).
Bernard Mabille : "Le stand-up ? On a juste changé de nom pour que ça se vende mieux"
Quand il est en tournée, Bernard Mabille a-t-il le temps de profiter de la ville où il est ? "En tournée avec Philippe, on arrive en bagnole, on nous jette sur la scène presque. C'est un peu différent. Mais en one man, on est deux puisque j'ai un régisseur. On a le temps d'aller faire un bon déjeuner en arrivant, on regarde les adresses des restaurants..."
Bernard Mabille ferait-il du stand-up ? Et que pense-t-il de cet humour ? On était dans un humour de sketches, et puis on est passé au stand-up… Quelle est la différence ? "On n'est pas un personnage, on raconte sa vie. Je ne sais pas, c'est vieux comme le monde, non ? On a juste changé de nom pour que ça se vende mieux. J'ai l'impression que j'ai toujours fait du stand-up. Je n'ai jamais fait de sketches, donc c'est du stand-up…", a répondu Bernard Mabille.
Qu'est-ce qui inspire Bernard Mabille en ce moment? "Le procès Depardieu m'inspire. Quand j'ai entendu toutes les féministes défendre Nicolas Bedos, ça m'a sidéré, quoi ! Il est bourré, mais enfin, moi, ça m'est arrivé d'être bourré. Ce n'est pas pour ça que je mettais la main dans la culotte de ma copine. Et maintenant Depardieu, c'est haro sur Depardieu, quoi. Je n'ai qu'une peur, c'est qu'il se foute en l'air, franchement."
"Je pense que sur France 2, on ne serait plus là depuis très, très longtemps"
Quel regard Bernard Mabille porte-t-il sur les sosies vocaux ? "C'est très agaçant, les sosies vocaux. Moi, je suis très agacé. J'étais très fan de Johnny Hallyday. Quand j'ai vu arriver Jean-Baptiste Guegan, je trouve ça scandaleux. L'affaire Guegan, c'est parti du producteur. Au départ il se faisait appeler Johnny Junior. Et il faisait toutes les foires à la saucisse, les foires aux crêpes… Et donc, il a été produit par des gens qui l'ont lancé. Je trouve qu’il m'a volé la mort de Johnny, je n'ai pas pu faire mon deuil. Il est arrivé le lendemain matin comme un boulet. Je ne sais pas si ça marche d'ailleurs. Mais je ne vois pas l’intérêt. Je ne vois pas l'intérêt d'aller écouter un faux Johnny", a confié Bernard Mabille.
Sur Paris Première, Bernard Mabille lit-il ses textes sans les soumettre au préalable ? "Oui, il n'y a jamais eu de problème. On n'a jamais entendu de plaintes ou des invités qui l'ont plus ou moins bien pris. Je pense aussi que c'est le fait d'être sur Paris Première, qui est une chaîne un peu moins exposée. Je pense que sur France 2, tout ça, on ne serait plus là depuis très, très longtemps. Et puis c'est l'esprit de la chaîne. Mais moi, je me régale parce que j'écris mes textes une heure avant, je m'amuse et je peux aller jusque-là. Il y a une bonne ambiance entre nous tous. On est vraiment copains, quoi."
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