Christophe Dechavanne publie son autobiographie : Sans transition (Éditions Flammarion).
Christophe Dechavanne : "On peut sortir de l’alcoolo-dépendance si on est aidé tôt"
Pour la première fois, dans cette autobiographie sincère, émouvante et savoureuse, Dechavanne se raconte et dévoile, sans transition, des moments de vie et des facettes inconnues de son parcours, de sa jeunesse épique à Montmartre jusqu’au plateau de "Quelle époque !", sans oublier "C’est encore mieux l’après-midi", "Ciel, mon mardi !", "Coucou, c’est nous !" et tout le reste.
Dans son livre, Christophe Dechavanne parle de son père « alcoolo-dépendant », un terme qu’il revendique. "Si vous vous adressez à quelqu’un qui boit, c’est plus sympathique de dire : ‘tu sais, tu es peut-être alcoolo-dépendant, faut peut-être qu’on en parle’ que de lui dire : ‘t’es peut-être alcoolique’, il y a un côté péjo. Il faut aider ces gens parce que c’est une maladie très compliquée à gérer, dont on a du mal à sortir tout seul. On peut en sortir si on est aidé, et surtout si on est aidé tôt. Il ne faut jamais rigoler d’un mec qui titube dans la rue."
.@CDechavanne se livre sur son livre "Sans Transition" et surtout sur son père qui était alcoolique dépendant
"C'est une maladie très compliquée à gérer tout seul. il ne faut jamais rigoler ou négliger quelqu'un qui titube dans la rue"https://t.co/U24DZmG4Vj pic.twitter.com/UBC0dwb80C
— Sud Radio (@SudRadio) February 9, 2024
"J’ai envie de m’éclater, de voyager surtout"
Christophe Dechavanne raconte aussi avoir été inscrit à l’ANPE Spectacles, alors qu’il repeignait des appartements. "Je sortais avec des filles, j’avais des flirts, et je repeignais les appartements des parents. J’allais de boulot en boulot. Je repeignais des appartements, puis pendant plusieurs mois je ne foutais rien, ce qui rendait ma mère malade. Puis j’avais un autre flirt, je faisais un autre appart."
Christophe Dechavanne a-t-il peur de la mort ? "Toute ma vie, je l’ai bravée. Tout ce que j’ai fait : pilote d’hécilo, pilote de course… rouler à vélo à 50 km/h sans casque… J’ai kiffé, c’est une belle montée d’adrénaline. Maintenant, à l’âge que j’ai, la mort, je n’ai pas envie d’y passer tout de suite. J’ai beaucoup travaillé, j’ai gagné un peu d’argent, et je n’ai pas envie d’aller au cimetière tout de suite, je n’y ai rien à foutre. Je veux bien laisser un petit héritage, mais je pense qu’il faut avoir faim dans la vie, il faut que les mômes aient envie de travailler. Je veux bien leur laisser un toit, un petit truc, mais j’ai envie de faire fumer la carte bleue, de m’éclater, de voyager surtout."
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