Le 13 février 2023 à 20h55, Canal+ Docs diffuse "Elle parle d'elle : Clémentine Célarié raconte Joséphine Baker". Ce documentaire sera ensuite disponible sur MyCanal.
Clémentine Célarié : "J’avais l’impression qu’au fil du documentaire Joséphine Baker me disait 'vas-y'"
"Le producteur m’a dit : 'qu’est-ce que tu penses de faire ça ? tu as des gens en tête ?' Et moi, j’avais en tête Edith Piaf, Simone Signoret… Et il m’a dit : 'et que penses-tu de faire Joséphine Baker ?'. Et ça m’a fait tilt parce qu’il y a des choses qu’on a du mal à expliquer. Avec le recul je me dis que ça m’a fait tilt parce que Joséphine Baker est une sorte de flamme qui pour moi est toujours en vie, c’est un feu qui ne s’éteindra jamais. Il y a des flammes comme ça qui sont faites pour transmettre une sorte de lumière, d’amour, d’altruisme, de débordement et de liberté. Pour moi elle n’est pas morte. J’avais l’impression qu’au fil du documentaire je la rencontrais vraiment et lui tendais une main et qu’elle me disait 'vas-y'", a déclaré Clémentine Célarié.
📢🗣️ Clémentine Célarié : "Je n'aime pas les réseaux sociaux, c'est la pensée collective, ça ne m'intéresse pas."
📺https://t.co/ZCRWoduY6c pic.twitter.com/29qrys4se6
— Sud Radio (@SudRadio) February 13, 2023
"Dans ce documentaire je pose des questions parce que Joséphine Baker me fait rêver. J’ai besoin de l’autre monde, j’ai besoin de l’imaginaire. Elle a un lien direct avec l’enfant. Et les gens qui vont au spectacle ont tous envie d’être des enfants. Nous sommes tous des enfants qui faisons des grands, mais notre âme d’enfant se perd. Et c’est pour ça que je déteste les réseaux sociaux : je pense qu’ils nous font perdre notre enfance, notre insouciance, notre capacité à rêver, à discuter, à échanger", a poursuivi Clémentine Célarié.
"Il faut absolument aller au théâtre"
Clémentine Célarié a vécu 14 ans en Afrique. Elle dit se sentir mal dans la société française : "Ce qui m’aide par rapport à ce désespoir vis-à-vis du système, c’est de me dire le matin : tu as la chance de te lever, de mettre un pied devant l’autre, de boire ton café, de bouger, ce qui n’est pas le cas de ma copine Loraine, qui est atteinte de la maladie de Charcot, qui ne peut plus bouger".
📢🗣️ Clémentine Célarié : "Je ne suis pas du tout heureuse dans cette société. Ce système me désespère..."
📺https://t.co/ZCRWoduY6c pic.twitter.com/pHxPgBFNtz
— Sud Radio (@SudRadio) February 13, 2023
Clémentine Célarié a aussi tenu à dire quelques mots de soutien pour le Théâtre Toursky à Marseille. "Il est important de ne pas lâcher l’art et la culture. Je dis ça non seulement pour mon spectacle mais pour tous les spectacles, il faut absolument aller au théâtre. Je soutiens Richard Martin, qui fait la grève de la faim au Théâtre Toursky. C’était un grand théâtre, et Richard s’est battu pendant des années pour le théâtre populaire, c’est un immense artiste. S’il fait la grève de la faim, c’est parce que ses subventions ont été diminuées pour ne pas dire retirées. Ce théâtre est dans l’un des quartiers les plus pauvres de France. Et ce théâtre a une âme, il faut que cela continue, surtout aujourd’hui."
À lire aussi :
- Fanny Cottençon - "Scènes de ménage" : "On prend entre 10% et 30% des textes"
- Bruno Solo : "À la télévision l'humour est plus consensuel"