Delphine Wespiser présente, tous les jeudis soir à 21h10 sur W9, "L’Île de la tentation". Et tous les vendredis soir, à 21h20 sur C8, "Bienvenue au monastère".
Delphine Wespiser : "Je ne dirais pas que 'L’Île de la tentation' soit une émission diabolique"
L’Île de la tentation est une émission culte mais aussi diabolique… "Je m’en rends compte, et je suis fière de faire ce retour. Je ne dirais pas que ce soit une émission diabolique : ce sont des célibataires qui viennent pour chercher l’amour dans leur couple ou en dehors. Et pour les gens qui sont en couple, c’est pour trouver la vérité. C’est ça qui est bien", a répondu Delphine Wespiser.
Que pense Delphine Wespiser de l’engouement pour les réseaux sociaux ? "Si on les utilise à petite dose, c'est bien. Si on les utilise à petite dose, c'est stimulant. Si on les utilise à grande dose, c'est nocif, voire ça peut tuer."
"Le smartphone est un objet qui sépare les gens au lieu de les connecter"
Delphine Wespiser présente "Bienvenue au monastère". Personnellement, a-t-elle la foi ? "J'ai été baptisée, j'ai fait ma première communion, ma confirmation, ma profession de foi, tout ça. Et ensuite, vers 15-16 ans, je trouvais ça plus intéressant de sortir le samedi soir. Donc du coup, je n'allais plus à la messe. Et ensuite, je suis devenue Miss France. Et j'ai un peu oublié. J'ai commencé à beaucoup travailler, je n'avais plus le temps, le dimanche, d'aller à la messe. J'ai retrouvé quelque chose, j'ai retrouvé des sons, j'ai retrouvé des chansons, des odeurs, des sentiments, et ça m'a fait du bien."
.@WespiserD a-t-elle la foi?
"Oui, j'ai été baptisée, fait ma 1ère communion (...) A mes 16 ans, je n'allais plus à la messe parce que je trouvais plus intéressant de sortir. Et là, en faisant Le Monastère, j'ai retrouvé quelque chose"https://t.co/IkLJeLgHoz pic.twitter.com/2kridxYaGt
— Sud Radio (@SudRadio) February 1, 2024
Toutes les personnes qui sont passées par cette émission ont avoué qu’elle les a changées. Cela a-t-il été de même pour Delphine Wespiser ? "Au bout d'une semaine, quand on m'a rendu mon téléphone, je ne voulais pas le reprendre parce que je me suis rendu compte que c'était un objet qui sépare les gens au lieu de les connecter. Je ne voulais pas le reprendre, je l'ai allumé une heure après. Et quand je suis rentrée, tous mes copains m'appelaient soeur Delphine, parce que je ne faisais que fredonner certaines chansons pendant encore deux semaines dans la douche."
"Je me vois faire un talk-show ou quelque chose dans la confidence"
Quels sont les projets de Delphine Wespiser ? "En 2024, j'ai envie de faire de la radio. Je ne suis là pour prendre la place de personne, mais en tout cas, j'ai envie de ça. Ça me plaît, il y a un genre de liberté justement, où on ne regarde pas l'image et on ne regarde pas le physique. On sent une liberté. Tous mes meilleurs amis me disent : ‘à la radio, t’es vraiment toi, on te retrouve vraiment’. Au monastère, j'ai oublié les caméras, et les gens m'ont dit : ‘mais c'est incroyable, l'authenticité, la sincérité que vous avez’. C’est ça qui marche. Il ne faut pas que je fasse la présentatrice, il faut vraiment que je sois moi. Je me vois faire un talk-show ou quelque chose dans la confidence, sans qu'il y ait de trame, vraiment un truc à cœur ouvert. C'est là que je suis bonne. Moi, je suis dans l'émotion. J’aimerais une émission qui me ressemble, authentique, sans filtre et qui fait autant du bien aux personnes qui sont sur le plateau qu'aux personnes qui l'écoutent."
Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans “Sud Radio Média” avec Christine Bouillot.
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