Éric Larchevêque et Anthony Bourbon sont à l'affiche de la deuxième saison de l'émission "Qui veut être mon associé", sur M6.
Éric Larchevêque : "à la télévision on parle peu de l’entrepreneuriat, de l’investissement"
L’entrepreneuriat est absent de la télévision française, qu’en pensent nos deux invités ? "L’entreprise est un peu absente de la télévision, on parle peu de l’entrepreneuriat, de l’investissement", a regretté Éric Larchevêque.
"Aux États-Unis, au Canada, au Japon il y a cette émission Shark Tank, qui fonctionne depuis 12-13 ans. Il est important que la France rattrape son retard. Il est important de montrer que l’entrepreneuriat permet de reprendre son destin en main et se défaire de sa condition initiale", a pour sa part réagi Anthony Bourbon.
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🗣"En France on n'est pas de très bon vendeur. On a du retard par rapport aux Américains. L'émission est aussi là pour montrer aux téléspectateurs, comment bien vendre un concept"
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Est-ce parce que l’argent est tabou en France ? Et l’est-il toujours ? "On n’est plus dans les années 1980, où les hommes d’affaires avaient des costards-cravates. Ce que l’on cherche, c’est une mission de vie. Et la plupart du temps, l’entreprise est le prolongement de l’histoire personnelle du dirigeant. Et l’argent n’est qu’un levier pour atteindre ses rêves. C’est ce qu’on essaie de montrer", a poursuivi Anthony Bourbon.
Anthony Bourbon : "il est important de ne pas être dans la facilité"
"Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui ont fait des grandes écoles, qui ont été aidés par leurs familles. Moi, j’essaie de renvoyer l’ascenseur aux jeunes défavorisés en leur montrant que, même si ce sera plus compliqué pour eux, ça va être possible. Je pense que M6 cherchait ce profil différent, plus jeune pour pouvoir parler à différents publics.
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🗣"Dans le monde de l'entrepreneuriat, il faut être franc et direct. Il ne faut pas croire que c'est le monde des gentils, on n'est pas chez les bisounours."
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En même temps, il est important de ne pas être dans la facilité, de ne pas dire amen à tout, ça reste du business. Ce n’est pas parce que quelqu’un a une vie difficile ou qu’il a envie de réussir qu’il faut tout accepter. L’entrepreneuriat, c’est compliqué, et on est aussi là pour montrer cette réalité", a poursuivi Anthony Bourbon.
Anthony Bourbon : "il y a des investissements qui se font sur un coup de cœur"
Décider d’investir dans telle ou telle idée, est-ce toujours rationnel ? "Chacun a ses sensibilités différentes, chacun se concentre sur ses spécificités, sur ses forces. Il y a des dossiers où je vais pouvoir apporter plus de soutien qu’Éric. Et, à l’inverse, sur d’autres sujets Éric aura une force de conviction plus forte que la mienne. À la fin on va voir si ce projet ramène de l’argent, car c’est quand même l’objectif d’un business angel, d’un investisseur.
En même temps, il y a des investissements qui se font sur un coup de cœur, qui sont moins rationnels. Et il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Avant d’investir je me demande toujours : est-ce que je vais passer du bon temps avec cet entrepreneur ? C’est une aventure qui va durer 2-3 ans, et l’humain, l’envie de se dépasser, c’est ce qui m’intéresse", a répondu Anthony Bourbon.
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🗣"On prend la décision d'investir en temps réels. On a aucune aide extérieure. On a seulement une heure pour se décider. À ce moment-là, on doit faire appel à son instinct"
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