Estelle Lefébure dans "Rendez-vous en terre inconnue" : "j'ai voulu profiter de chaque seconde"
Estelle Lefébure est partie en terre inconnue au Kenya, où elle a vécu pendant plusieurs jours avec trois femmes de la communauté Samburu. "Je m'étais dis 'un jour qu'est-ce que j'aimerais faire ça, ça doit être incroyable', raconte Estelle Lefébure au micro de Valérie Expert et Gilles Ganzmann. Quand Frédéric Lopez m'a donné rendez-vous, pour qu'on puisse parler ensemble et voir s'il y aurait des choses qui ne pourraient pas passer, j'ai tout fait pour que ça marche et ça a marché. Il a cru en moi, et ça m'a donné une expérience profonde, quelque chose d'extraordinaire, une aventure inoubliable".
Dans l'émission, on perçoit vraiment à l'antenne ce qu'Estelle Lefébure a dû ressentir, confie Valérie Expert. Une sincérité, une complicité partagée avec les femmes de la communauté Samburu qui est assez touchante. "j'ai voulu profiter de chaque seconde, explique Estelle Lefébure, avoir les yeux ouverts non stop. C'était très physique, avoue-t-elle, et on m'a dit que c'était une des émissions les plus physiques". Estelle Lefébure a eu un réel plaisir à échanger, à partager. "Je n'avais pas le choix, précise-t-elle. J'étais là pour vivre leur quotidien, aller avec elles à toutes les tâches quotidiennes, couper le bois, traire la vache. Ce sont des femmes extrêmement fortes, parce qu'elles tiennent le village".
"On réalise qu'il faut passer plus de temps avec les siens, avec les anciens"
Ces femmes consacrent toute leur vie au mari qu'on leur a imposé, soulève Gilles Ganzmann. "Elles ont raconté chacune leur histoire, confirme Estelle Lefébure. Elles ont énormément souffert au début, et puis après est né un amour incroyable. On se dit que chez nous, c'est peut-être un peu trop facile. C'est la réflexion que je me suis faite avec elles, mais c'était très difficile de leur expliquer notre culture, comment chez nous on a cette possibilité de divorcer".
"Cette expérience a changé ma vie, changé des choses de la vie quotidienne. On s'aperçoit que les mots solidarité, communauté ou amitié n'ont pas le même sens. On profite encore plus de ce que l'on a et on a une certaine gratitude de ce que l'on a. On réalise qu'il faut passer plus de temps avec les siens, avec les anciens".
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