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François-Régis Gaudry : "L’idée de 'Très Très Bon' est d’aller crash-tester les adresses de bouche"

François-Régis Gaudry, animateur de l'émission "Très Très Bon" sur Paris Première, était l'invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 1er juillet 2022 dans "Le 10h - midi".

François-Régis Gaudry
François-Régis Gaudry, invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Le 10h - midi" sur Sud Radio.

Cela fait 10 ans que François-Régis Gaudry promène sa caméra et sa fourchette dans tout ce que Paris compte de Bonnes, Très Bonnes et même Très Très Bonnes tables. Depuis Saturne dans le IIe arrondissement, ce sont des centaines de restaurants qui sont passés à la moulinette de sa petite caméra discrète.

 

François-Régis Gaudry : "'Très Très Bon' est une émission de type city guide"

"J’ai vraiment commencé de manière low-cost. Je crois même que c’était l’émission la moins chère du PAF. Cela faisait quelques centaines d’euros par semaine. J’étais équipé d’un petit iPhone 6 : l’image était pas mal à l’époque, mais ça donnait tout de même un effet un tout petit peu crade à l’image. Cela ne durait que quelques minutes. Je faisais mes commentaires en direct avec un micro-casque qui était relié à mon téléphone. Et puis les audiences ont commencé à s’installer un peu. Et comme ça, Paris Première a eu l’audace de m’offrir plus de moyens techniques, de m’entourer également de chroniqueurs, et c’est comme ça que c’est devenu une vraie émission un petit peu installée.

 


L’idée de visiter une table en caméra cachée avait déjà été explorée notamment par François Simon, le critique gastronomique du Figaro, que j’admire beaucoup. Après on a fait évoluer l’émission. Ce n’est pas une émission de plateau ni non plus une émission de reportages ou une émission de recettes. C’est une émission de type city guide, comme on le faisait en presse écrite. L’idée est d’aller crash-tester les adresses de bouche, que ce soit les tables, les pâtisseries, les adresses de street food", a raconté François-Régis Gaudry.

"On paie tous nos additions, c’est un point déontologique très précis"

"On l’a d’abord fait à Paris, puis on a étendu notre toile d’araignée dans d’autres grandes villes de France. Et comme ça on s’est créé une communauté de fans, qui vont dans les restaurants que l’on plébiscite, puisque le principe de l’émission est de noter les restaurants. On paie tous nos additions, c’est un point déontologique très précis, et c’est ce qui a, je pense, participé à notre crédibilité. On a essayé de faire le grand écart entre les adresses étoilées des beaux quartiers et l’est parisien, le 9e, le 10e, le 11e. Mais on n’a pas non plus laissé tomber les gens du 16e ou du 8e. On a essayé de toucher le public le plus large possible", a assuré François-Régis Gaudry.

 


Comment François-Régis Gaudry est-il devenu journaliste gastronomique ? "C’est le fruit de la passion et du hasard. De la passion parce que j’ai grandi dans une famille très portée sur la chose. Et le hasard parce que j’étais un journaliste un peu généraliste, j’ai même travaillé dans des services Économie et Politique. J’ai fait Sciences Po Paris, cela ne me prédestinait pas vraiment à la gastronomie. Et à L’Express, on voyait que j’avais un prisme assez fort pour tout ce qui se mange. C’est comme ça qu’on m’a proposé de travailler sur des articles autour de l’alimentation et de la gastronomie. Et un beau jour en 2006, j’ai eu la chance de remplacer à L’Express Jean-Luc Petitrenaud. C’est comme ça que j’ai pris sa suite. Et c’est comme ça que ma réputation s’est un petit peu installée."


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Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans le 10h - midi Sud Radio avec Valérie Expert

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