Frank Lanoux publie aux Éditions Plon un "Dictionnaire amoureux de la radio". Il s'agit d'un ouvrage collectif qui compte parmi ses auteurs Roselyne Bachelot, Christophe Barbier, Difool, Alain Duhamel, Jean-Pierre Elkabbach, Raphaël Enthoven, Franck Ferrand, Marc-Olivier Fogiel, Jean-Pierre Foucault, Jérôme Garcin, Laurent Gerra, Christophe Hondelatte, Philippe Labro, Brigitte Lahaie, Manu Levy, Catherine Nay, Eve Ruggieri, Laurent Ruquier, Jacques Pradel et Jacques Vendroux.
Frank Lanoux : "L’exercice de l’écoute de la radio est profond chez les gens"
Frank Lanoux a tout d’abord raconté la genèse de ce projet de dictionnaire. "La collection existe depuis vingt ans, ils n’avaient jamais fait la radio. Je suis donc allé les voir. Ils comptaient bien faire la radio un jour, mais ils ne savaient pas comment s’y prendre. Je leur ai donc proposé un ouvrage collectif. En fin de compte, peu de personnes peuvent construire un livre pareil. Je voulais sortir le livre rapidement, donc ça a été une course contre la montre de relire et valider les différents textes."
🔴 Un Dictionnaire amoureux de la radio par Frank Lanoux
🗣️@franklanoux : "La radio c’est le seul média que les gens revendiquent aimer. C'est le média qu'on aime !"
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La radio est-elle le média d’avenir ? "Je le pense, car c’est le média qui a la dimension humaine la plus importante. C’est étonnant, la relation que les gens qui produisent ont avec la radio, comme ceux qui l’écoutent au quotidien. C’est un espèce de lien imperceptible qui est très puissant. C’est le seul média que les gens revendiquent aimer. Ils ne disent pas 'j’aime la télévision, j’aime la presse'… alors qu’ils disent 'j’aime la radio'. L’exercice de l’écoute de la radio est profond chez les gens, c’est le média qu’on aime", a répondu Frank Lanoux.
"J’ai eu la chance d’avoir 20 ans en 1981, l’année de la libéralisation des ondes"
Et pour Frank Lanoux personnellement, comment la radio est-elle arrivée dans sa vie ? "J’ai été piqué par Europe 1. À l’école on me demandait : 'qu’est-ce que vous voulez faire plus tard ?' sur les petites fiches, je répondais toujours : 'journaliste à Europe 1'. Et puis j’ai eu la chance d’avoir 20 ans en 1981. C’est l’élection de Mitterrand, c’est. Et je me suis fait embarquer par RFM en 1982."
🔴🗣️@franklanoux : "Je suis frappé de voir des politiques qui tutoient et embrassent spontanément les journalistes. C’et un peu gênant. Et parfois ça va même jusqu’à l’amour. C’est un sujet quand même ! Pour le métier, la distance devrait exister"
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"C’est la machine qui me plaisait. La radio, c’est une telle facilité : vous avez une idée, vous dites une bêtise, et tout de suite tous les Français vont l’entendre. Une bonne idée qui va nous passer par la tête, on va la donner et la partager tout de suite. Cela n’existe pas en presse écrite ni en télévision", estime Frank Lanoux.
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