La Kings League arrive sur M6+ en direct tous les dimanches. Frédéric de Vincelles est venu nous parler de cette nouvelle compétition : "La Kings League, ce n'est pas du football au sens FIFA, UEFA ou Ligue 1. C'est comme la différence entre le tennis et le paddle : ce n'est pas les mêmes règles, mais les deux sports sont amusants".
Frédéric de Vincelles : "La force du programme, c'est que c'est le président d'une équipe qui commente le match"
Comme l'explique Frédéric de Vincelles, les propriétaires des équipes endosseront un rôle qu'on n'a pas l'habitude de voir dans d'autres sports. "C'est extrêmement divertissant : il y a des règles très innovantes, très amusantes, qui rebattent les cartes. Et puis, surtout il y a quelque chose de d'extrêmement fort - c'est que les présidents de clubs, les propriétaires des équipes, sont donc des streamers. Ce sont des gens qui sont extrêmement puissants dans leur univers. Et donc, King's League leur offre l'équipe. C'est-à-dire que si la King's League en France fonctionne très bien et que dans dix ans c'est encore là, Squeezy sera propriétaire d'une équipe de foot, qu'il pourra d'ailleurs revendre. Les joueurs de son équipe sont payés par la King's League, mais lui, il gère tout le reste : l'entraîneur, la logistique et le marketing de son équipe. Et la force du programme, c'est que c'est le président d'une équipe qui commente le match de son équipe sur sa chaîne Twitch. Vous imaginez l'intensité qu'ils y mettent, la passion qu'ils y mettent ? Cela fait que c'est un produit extrêmement différent."
Les règles de la Kings League sont assez différentes également. "Cela s'apparente à de l'e-sport : ils ont pris des codes de jeux vidéo et les ont intégrés dans un sport physique normal. Au début de la partie on tire des 'cartes joker', chaque partie a sa carte. Cela peut être, par exemple, 'Je peux exclure le joueur de mon choix de l'équipe adverse au moment où je le veux'. Une autre carte peut être 'Je peux décider d'avoir un penalty quand je le veux, et ça va être mon président qui va le tirer'. Quant au coup d'envoi, le ballon est suspendu en haut du plafond du stade, il tombe, et c'est le premier qui l'attrape [qui lance le jeu]", a raconté Frédéric de Vincelles.
"Au Groupe M6 on cherche à se démarquer, à proposer des choses nouvelles"
Comment l'idée de racheter les droits de la Kings League est-elle venue au Groupe M6 ? "C'est une vieille histoire : il y a un an et demi, j'avais entendu parler de ce lancement en Espagne. J'y suis allé pour voir à quoi ça ressemblait, et j'ai trouvé ça absolument super, je suis tombé sous le charme de cette compétition. C'est innovant, et les produits innovants, dans le Groupe M6 on aime bien ça, on cherche à se démarquer, à proposer des choses nouvelles. On a diffusé une première fois en juin 2024 la Coupe du monde des clubs, qui a été plutôt un beau succès chez nous. Et on avait pris des droits dans l'hypothèse où ils lanceraient le championnat en France, ce qui a été fait. On est donc diffuseur officiel de cette compétition, qui propose un autre football", a expliqué Frédéric de Vincelles.
Et, plus globalement parlant, lorsqu'il s'agit de sport, le Groupe M6 s'aventure aussi sur d'autres terrains. "On a déjà devant nous une perspective exceptionnelle, à savoir la Coupe FIFA de 2026, dont on a acquis les droits en 2024. On [diffusera] 54 matches sur les 104 que cette Coupe du monde comptera. C'est la première fois que M6 a les droits pour une Coupe du monde, pour nous c'est évidemment exceptionnel."
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