Henri Sannier publie un livre : Le jour où j’ai réappris à marcher (Les Éditions du Rocher).
Henri Sannier : "Je me regardais dans la glace : j’étais verdâtre, et j’avais perdu 14 kg"
Henri Sannier a raconté sa maladie au micro de Sud Radio. "Je ne pensais pas avoir affaire à ce genre de chose. Puis, un jour, je suis tombé à vélo. Je me suis dit que c’est pas grave. Puis j’ai commencé à ne pas être bien, je me suis dit : ‘c’est suite à cet accident’. Puis un médecin m’a dit que j’ai attrapé un virus et que je suis tombé sur une maladie auto-immune. D’un seul coup, j’ai senti que mes pieds s’évanouissaient, que mes genoux ne marchaient plus, que mes mains tombaient devant, je ne pouvais plus manger. Du jour au lendemain, c’était dramatique. Je me regardais dans la glace : j’étais verdâtre, et j’avais perdu 14 kg.
L’hôpital d’Amiens m’a envoyé à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Là-bas j’ai eu un autre protocole de soins, qui est la plasmaphérèse : on m’enlève mon sang, et dans le plasma il y avait des anticorps qui, au lieu de me protéger, se rejetaient contre moi. J’ai fait ça pendant plusieurs semaines, et maintenant je fais ça tous les deux mois."
"Il y a des ripoux dans le vélo, comme il y en a partout. Mais il n’y a pas autant qu’on le dit"
Comment s’est passé le premier lundi d’Henri Sannier après le vendredi de sa retraite ? "Le lundi j’ai encore reparlé télé, parce qu’on m’a invité en radio partout. Et puis je suis parti faire un bon resto avec ma femme. Parce que mon péché mignon, c’est la bonne bouffe. Puis je suis allé à la campagne, je me suis dit : je souffle un peu. J’ai fait un peu de vélo. Mais on se sent un peu paumé, quoi." Qu’est-ce qui lui manque le plus dans la télé ? "La poussée d’adrénaline, avant le début du journal télévisé. Et puis, si on ne se plante pas dans les 10 premières secondes, c’est bon !"
Le cyclisme est une grande passion dans la vie d’Henri Sannier, quel regard porte-t-il sur les Tours de France ? "C’est vrai qu’il y a des ripoux dans le vélo, comme il y en a partout. Mais il n’y a pas autant qu’on le dit. Parce que c’est la Fédération française du cyclisme qui fait le ménage et qui fait très attention. Dans d’autres sports ça ne devrait pas être tout à fait pareil."
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