Le 8 septembre 2023, Isabelle Ithurburu présentera, à 19h10 sur TF1, une soirée spéciale sur avec Anne-Claire Coudray, puis, à 20 heures, la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby, puis, à 21 heures, elle commentera le premier match, le France – Nouvelle-Zélande.
Isabelle Ithurburu : "J’aurais aimé ne pas avoir à choisir entre Canal+ et TF1"
Isabelle Ithurburu vient d’arriver sur TF1 après 14 ans à Canal+. "J’ai pris cette décision difficilement, longuement. Ce n’était pas du tout facile, c’était un vrai casse-tête. J’aurais aimé ne pas avoir à choisir. Mais disons que j’ai posé beaucoup de choses dans la balance : mon amour du rugby évidemment, mais aussi l’envie de casser une routine qui s’est installée et savoir si je suis capable de faire autre chose aussi tout en gardant l’essence de ce que j’aime, à savoir le rugby. Avec la Coupe du monde, c’était difficilement refusable. Et puis, TF1 a beaucoup insisté sur le terrain de jeu, les moyens de faire beaucoup d’autres choses sur le long terme.
Avec Maxime Saada [le président du directoire du groupe Canal+, ndlr] j’ai une relation de confiance depuis des années, j’ai été très honnête. Il a tout fait pour que mon départ soit compliqué, il n’a pas lâché, et je l’en remercie. C’était flatteur, et ça m’a prouvé que tout cela n’a pas été en vain. Quatorze ans, c’est long. J’ai l’impression que j’ai démarré hier. Certains joueurs sont aujourd’hui en fin de carrière, et moi, j’ai dix ans de plus", a plaisanté Isabelle Ithurburu.
"Quoi qu’il arrive, ça va être un sacré combat"
Isabelle Ithurburu a également raconté comment elle est tombée amoureuse du rugby. "J’ai été piquée par ce sport et en suis tombée amoureuse en 1999, le quart de finale de France contre les All Blacks. Ce jour-là, j’ai regardé un match du début à la fin pour la première fois. J’ai pris un choc d’émotion que je n’avais jamais vécu ailleurs."
La France a-t-elle des chances de gagner ? "Tous ceux que je croise ont quand même peur. Ils ne disent pas qu’on va gagner facilement, ni qu’on va gagner tout court. On sait qu’on en a les moyens. On sait que, quoi qu’il arrive, ça va être un sacré combat et qu’on ne va pas lâcher. Je trouve qu’il y a plutôt une confiance saine et positive, c’est agréable parce qu’on n’a pas vécu ça sur les dernières Coupes du monde. Après, c’est du rugby, on sait qu’en face c’est très fort."
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