Depuis 25 ans, Jacques Legros présente le JT de 13 heures de TF1 en alternance avec Jean-Pierre Pernaut puis avec Marie-Sophie Lacarrau. Il a participé au lancement de France Info en 1987 et de LCI en 1994. Il a travaillé pendant 7 ans pour RTL, mais aussi pour France Inter, TMC et présenté plusieurs émissions de prime time, notamment "Plein les yeux". Il a déjà publié "Les secrets de Monsieur Truffaut" (Tallandier, 2004) et "Le vin vu par Jacques Legros" (Hugo, 2010). Le 5 octobre 2022, il publie aux Éditions du Rocher un nouveau livre intitulé "Derrière l’écran, 40 ans au cœur des médias".
Jacques Legros : "En 24 ans, il n’y a eu aucun accrochage entre moi et Jean-Pierre Pernaut"
Jacques Legros n’est pas devenu le successeur de Jean-Pierre Pernaut. Pourquoi ? "C’était un deal entre nous dès le premier jour. Il y avait deux solutions : soit un changement radical, qui a été la solution choisie par la direction d’information de TF1. Ou alors je faisais un peu le tampon entre la disparition de Jean-Pierre et l’arrivée du successeur. Peut-être pour laisser aux téléspectateurs le temps de s’habituer à voir Marie-Sophie Lacarrau, qui venait directement du '13 heures' de France 2. Il y avait une image à gommer un petit peu, c’était pile en face la concurrente. Mais bon, ils ont choisi une solution plus radicale."
🗣@JacquesLgrs "Le seul petit accrochage que j'ai eu avec J.Pierre Foucault était pendant le confinement parce qu'on se partageait le journal. Il avait le second rôle. Si @nmarquaypernaut a été blessée par cette anecdote, c'est son problème. Elle commente sans avoir lu mon livre" pic.twitter.com/RtlI894PCs
— Sud Radio (@SudRadio) October 3, 2022
Certains journaux présentés par Jacques Legros ont tout de même fait 45% d’audience… "Vous faites référence à l’été. En été, on a un public qui est renouvelé parce qu’il est en vacances, il a plus le temps. Il écoute moins la radio parce que c’est tôt le matin. Et donc, sa première source d’information, c’est souvent le '13 heures' ", a expliqué Jacques Legros. Quid de ses relations avec Jean-Pierre Pernaut ? “Pendant 24 ans, il n’y a eu aucun accrochage. C’est aussi parce qu’on se succédait. Quand j’arrivais, il était parti. Quand je partais, il allait arriver. Chacun reprenait les commandes de son avion, et tout allait bien."
"Personne ne saura que c’est mon dernier journal"
Les rapports entre les collaborateurs sont-ils devenus plus civilisés dans les rédactions ? "Je pense qu’on fait plus attention, y compris dans les rapports hommes-femmes. Comme dans beaucoup de professions à l’époque, il y avait plus d’hommes. La jeune génération de journalistes a un talent de folie et une façon d’aborder l’information moins caricaturale, plus juste. Ils sont souvent excellents en duplex, sur le terrain. Ils perçoivent les événements avec plus de finesse", a répondu Jacques Legros.
[#SudRadio] 📢 @JacquesLgrs, auteur du livre "Derrière l’écran, 40 ans au cœur des médias"
🗣"Je ne parle pas de #PPDA dans mon livre, c’est un choix. Je ne suis pas juge. Je n’ai pas été témoin. J’attends que la justice fasse son travail"
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Jacques Legros ne voit-il pas de contradiction entre son métier de journaliste et celui d’animateur (on pense à l’émission "Plein les yeux") ? "Il n’y a pas de frontières. Je ne sais plus si c’est Libération ou Télérama qui m’a traité de sous-Pascal Sevran. Cela ne fait pas particulièrement plaisir, mais je trouve que c’est vache pour Pascal Sevran", a répondu le présentateur du "13 heures" de TF1. À quand son départ du "13 heures" ? "J’ai prévu ce que je n’avais pas prévu. Et ensuite, j’ai prévu de le faire dans une absolue discrétion. Je pense que personne ne saura que c’est mon dernier journal", a confié Jacques Legros.
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