ARTE lance une soirée en studio. Sa devise : "Donner du sens, contextualiser, apporter de la nuance dans un monde où les faits se télescopent".
Jean-Mathieu Pernin : "On fait le lien entre les cinq émissions avec d’autres infos"
ARTE refond sa tranche "access" : du lundi au vendredi, de 19 à 21 heures, la chaîne donne des clés pour comprendre les grands enjeux du monde et analyser le flux des événements. Avec Jean-Mathieu Pernin en passeur, deux heures pour cinq rendez-vous d’information, de magazine et de reportage : "Regards", "Le dessous des images", qui arrive à l’antenne, "ARTE Info", "28 minutes" et "Le dessous des cartes – L’essentiel".
🔴 #Arte lance le 19-21, une nouvelle tranche horaire incarnée par Jean-Mathieu Pernin
🗣️@jmpernin : "Il y aura derrière moi un écran de 9 mètres qui sert pour des séries comme #TheLastOfUs ! Il permettra d’être en immersion dans une actualité"
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— Sud Radio (@SudRadio) April 12, 2023
Pourquoi avoir créé cette soirée en studio, dont les cinq émissions sont devenues des sortes de séquences ? "L’objectif est de réchauffer véritablement et trouver un lien, sans que les émissions perdent leur identité. Permettre aux téléspectateurs d’être accueillis et de comprendre à travers ces cinq émissions qu’une autre information est possible. '28 minutes' avait profondément marqué les esprits avec le succès de cette contre-programmation face aux mastodontes de l’info que sont les journaux de 20 heures. On fait le lien entre les cinq émissions avec d’autres infos, ça nous permet de nous amuser avec. On travaille dans un studio étonnant, on a un écran de 9 mètres. On affronte l’actualité, mais ça nous permet d’être en immersion et plonger le téléspectateur en immersion", a répondu Jean-Mathieu Pernin.
Elisabeth Quin : "On pourrait nous reprocher d’être trop élitistes ou trop internationaux"
Comment expliquer le succès et la longévité de "28 minutes" ? "C’est pointu et accueillant, des gens qui viennent témoigner de leur condition humaine, et puis des débats avec du temps pour débattre. Et ce n’est pas entrecoupé par la publicité, c’est peut-être aussi un facteur de longévité. Au sein de la bande il y a une complicité mais pas de connivence", a répondu Elisabeth Quin.
🔴🗣️Elisabeth Quin (journaliste @ARTEfr) : "Être sous la coupe de #Macron ? À Arte, on ne se sent pas concerné par cette insinuation"
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Les journaux télévisés font l’objet d’un grand nombre de reproches. Que peut-on reprocher à celui d’ARTE ? “"Le JT d’ARTE a un fort prisme européen et international, ce qui n’est pas le cas des autres JT. On pourrait nous reprocher d’être trop élitistes ou trop internationaux. On essaie donc régulièrement de faire des débats sur des sujets comme le pouvoir d’achat."
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