Tous les samedis, Jérémy Côme présente l’émission "QCM"' (pour "Quiz du Chrétien en Marche") sur la chaîne KTO.
Jérémy Côme : "Dans 'QCM', les questions ne sont pas simples du tout, je suis content d'avoir les réponses"
"J’ai déjà été casté pour une autre émission il y a deux ans, ça ne s'est pas fait. Et là, ils m'ont appelé au printemps en me disant : ‘on a quelque chose à vous proposer’. Et moi, je marche au coup de cœur. Cette émission, c'est un peu le ‘Questions pour un champion’ du catho. C’est exactement la même mécanique de jeu. Les questions portent sur la foi, la religion ou les religions, mais quand même, la religion catho. Ce que je trouve génial dans cette émission, c'est que c'est pas du tout démago. Les questions ne sont pas simples du tout, je suis content d'avoir les réponses. Le gagnant du mois de septembre est un jeune de 18 ans. Il connaissait quasiment tout sur tout. Il faut quand même lire la Bible ou s'intéresser à sa foi d'une façon un peu plus que d'aller à l'église tous les dimanches."
"Bernadette Chirac était une femme qui dirige, une femme de poigne, et aussi une femme très drôle"
Le film "Bernadette", sur Bernadette Chirac, est sorti. Jérémy Côme l’a-t-il déjà vu ? "Je suis allé voir le film Bernadette évidemment. J'ai passé sept ans à ses côtés comme collaborateur. Énormément à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. Il y a forcément des liens qui se créent. Je trouve que Catherine Deneuve incarne vraiment hyper bien Bernadette Chirac. C'est normal qu'un film comme ça soit un peu caricatural. Je trouve que le rôle de Jacques Chirac est un peu en deçà de ce que Jacques Chirac était dans la vie. Bernadette Chirac était une femme qui dirige, une femme de poigne, une femme qui est aussi très drôle. Elle avait beaucoup d'humour. Elle avait beaucoup de choses dans la tête. C'était aussi une femme de terrain. Je l'ai vue pendant huit ans sur les Pièces jaunes, les mains dans le cambouis. Ce n'était pas juste une femme dans les dorures du Palais de l'Élysée."
Jérémy Côme est le directeur de la communication de la revue Beaux-Arts. Quelle place tient cette revue dans l’univers des périodiques dédiés aux arts ? "Beaux-Arts est le premier média de l'art et de la culture en Europe, c'est quand même 72.000 magazines par mois. Il y a des néophytes, mais il y a aussi des vrais connaisseurs qui lisent Beaux-Arts. Et on fête nos 40 ans en novembre 2023. Aujourd’hui il y a très peu de magazines papier qui ont cette longévité. C'est un magazine que l'on peut lire à tous les âges, qu'on aime ou qu'on n’aime pas l'art. Il y a aussi de l'art contemporain, il y a des sujets beaucoup plus classiques. Je trouve que ce magazine est une vraie performance, une performance mensuelle. Il faut quand même le souligner : parler d'art tous les mois, il faut quand même être bons tous les mois, c'est pas si simple", a confié Jérémy Côme.
.@jeremy_come : "Je donne des tips aux 30 prétendantes du titre de Miss France. Je leur explique tous les codes à table, je leur donne les expressions à ne pas dire comme par exemple ‘bon appétit’ et surtout à avoir l’art de la conversation" https://t.co/wbNJXl4FU6 pic.twitter.com/5c0Rj8O8XM
— Sud Radio (@SudRadio) October 12, 2023
"Avec le roi Charles, il y avait une volonté de prouver que c'était un peu plus décontracté"
Que peut-on dire sur la visite du roi Charles du point de vue du protocole ? "Lors de la visite du roi Charles et de la reine Camilla, je pense qu’il y a eu une volonté de prouver que c'était un peu plus décontracté que quand c'était la reine Elisabeth. On a bien vu que le couple présidentiel était très tactile quand même avec le roi et la reine, alors que normalement, on ne se serait pas autorisé à toucher la reine, sauf Jacques Chirac. Moi, je trouve qu’entre copains, on peut transgresser. En revanche, une visite royale comme celle-ci, une visite d'État à Versailles… on joue le jeu, quoi ! Lors de ce dîner, la serviette était mal placée. Les couverts étaient plutôt à l'anglaise, mais on était en France. En Angleterre, les dents des fourchettes vers le ciel, alors qu'à la française, c'est sur la nappe, parce que les armoiries sont de chaque côté du manche de la fourchette", a répondu Jérémy Côme.
.@jeremy_come: "La visite du roi Charles et de la reine Camilla était beaucoup plus décontractée que quand c’était la reine Élisabeth. Le couple présidentiel était très tactile avec le couple royal alors qu’on ne se serait pas autorisé à toucher la reine"https://t.co/wbNJXl4FU6 pic.twitter.com/TR3fjLS5rx
— Sud Radio (@SudRadio) October 12, 2023
Peut-on dire qu’il y a une "étiquette 2.0' ? "Il y a des heures auxquelles on n'envoie pas de mails… ou alors il faut vraiment que ce soit une urgence. On ne pose pas son téléphone sur la table à un déjeuner ou un dîner. Mais bien sûr, si on est médecin et qu’on a un enfant malade, on peut dire : ‘je déjeune avec toi aujourd'hui, mais je serais obligé de prendre une conversion parce que j'attends quelque chose d'important pour mon business’", a répondu Jérémy Côme.
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