Dans le cadre d'une soirée continue "Parents de criminel : face à l'irréparable", le 29 mai 2024 à 21h10, France 2 diffuse la fiction "Parents à perpétuité", où Jules Houplain interprète le rôle de Guillaume.
Jules Houplain : "Ça ne change rien pour moi que ce soit un personnage réel"
Quelles relations les parents entretiennent-ils avec leur enfant criminel ? "Je pense qu’il n’y a pas vraiment de relation, parce que l’enfant est dans une prison psychiatrique et il est déconnecté. Maintenant, après toutes ces années. Du coup, les contacts sont très petits avec les parents", a répondu Jules Houplain.
Est-ce plus compliqué de jouer le rôle d'un autre, d'une personne qui a effectivement existé plutôt qu'un rôle imaginaire? "Pour moi, non. Ça ne change rien pour moi. J'ai toujours le plaisir de faire un film, et je ne me pose pas vraiment cette question-là. Je fonce dans le projet."
"Il y a un sas de décompression en fin de journée"
Plus on avance dans le téléfilm, plus Laurence commence à détester son fils… "Oui, elle ne le supporte plus, elle ne supporte plus ce que les gens autour, les voisins lui renvoient. Parce que c'est très dur pour elle. Et elle se retrouve seule avec son mari à essayer dans ce combat", a commenté Jules Houplain. Était-ce difficile de sortir du personnage, chaque soir après un tournage ? "Ça n’a pas été trop difficile de sortir du personnage parce que je n'étais pas vraiment le personnage principal en termes de temps à l'écran. Donc, ça allait, j'ai pu m'en sortir rapidement. Pour Eric et Natacha, ça a été plus difficile", a répondu Jules Houplain.
France 2, la fiction "Parents à perpétuité" sur la famille Moulinas@JulesHouplain "La seule fois où j'ai vu les parents c'était après la première diffusion en équipe technique"https://t.co/W66F8jHnSN pic.twitter.com/DNVMS62wdM
— Sud Radio (@SudRadio) May 29, 2024
Les parents sont-ils venus sur le tournage ? "Non, pas du tout. La seule fois où je les ai vus, c'était à la projection, après la première diffusion, en équipe technique." Lorsqu'on tourne quelque chose d'aussi tragique, y a-t-il quand même une ambiance drôle? "Il y a un sas de décompression après, en fin de journée. On tourne dans des endroits… On a tourné dans une vraie prison. C’était l’hiver, je me souviens, sur une plage à Dunkerque, on a vu des migrants prendre la mer. Et tout ça dès six heures du matin. Donc tout de suite, tu fais : ‘ouf, ça va être costaud’", a raconté Jules Houplain.
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