Le 13 décembre 2024 à 21h20, C8 diffuse une fiction inédite : "Les Chevaliers du Fiel Moustiques et plancha".
Les Chevaliers du fiel : "Quand on se retrouve à jouer tous les deux, on se dit : ‘Ah, on est quand même mieux’"
Que va-t-on voir dans cette fiction ? "On a deux filles qui nous accompagnent. C'est un couple qui a gagné un grand concours de raviolis à l'épicerie du coin. Le rêve de la femme était de partir en vacances sur la côte. C'était le grand prix du concours de raviolis. Et de voler en parachute derrière un rebord, elle voulait se faire tirer par une vedette. Ils arrivent donc en Camargue, dans un immense camping de mobile homes, et ils ont des voisins proches qui sont des Marseillais. Et eux, ils sont Bordelais. Et donc, ils se retrouvent voisins, de proximité proche. Et c'est la vie, la vie de tous les jours. En fait, la seule chose qui nous inspire, nous, c'est la vie de tous les jours. Moi, je n'irai jamais écrire un truc sur Machin, sur Chose…", ont expliqué les Chevaliers du fiel.
Comment fait-on pour travailler ensemble, main dans la main, pendant trente ans ? "On ne couche pas ensemble, déjà. On évite ces problèmes-là. C’est une amitié dès le début, il n'y a jamais d'engueulades. On se concentre sur l'essentiel, c'est-à-dire ce qui nous rassemble, pas ce qui nous divise. C'est comme ça qu'on dure." Toujours est-il qu’Eric et Francis sont plus souvent ensemble qu'avec leurs compagnes… "La nuit, quand même moins. C'est vrai qu'on part des fois 200 jours en tournée ou en tournages. On a fait des films : quand on doit jouer avec d'autres comédiens, qu'on adore… dès qu'on se retrouve à jouer tous les deux, on se dit : ‘Ah, on est quand même mieux, on est mieux’", a confié Eric.
"Pas mal d'artistes changent l'affiche, mais pas le spectacle"
Comment Les Chevaliers du fiel font-ils pour se renouveler ? "Il faut des choses nouvelles. Il faudrait demander au public. Mais je pense que s'il revient, personne ne les force… C'est aussi que pas mal d'artistes changent l'affiche, mais pas le spectacle. Ils redonnent un autre nom, tout ça", a expliqué Francis Ginibre.
Et puis c’est une forme d'humour populaire… "On se la joue pas. On a cassé la barrière. On est très proches des gens, et ils le sentent aussi. C'est-à-dire qu’il y a une empathie, les gens se reconnaissent dans ce que nous racontons. Par exemple, dans 'Moustiques et plancha', moi, je joue le rôle d'un prof de technologie des collèges, donc un mec qui ne se prend pas pour une merde, et dont la femme dit qu'il a tout raté. Et moi, je suis d'une famille de profs, j'y suis né, et je ne dis rien de méchant contre eux parce que je les adore. Mais en même temps, je connais leur travers, notamment l'égocentrisme permanent, le fait qu'ils pensent qu'ils sont vraiment les plus forts du monde. C'est un petit défaut", a fait savoir Eric Carrière. "Comme les Municipaux. Ils ne pensent pas qu'ils sont tous faignants. D'ailleurs, on est potes. Il n'y a pas un camion poubelle qui sort en France qui ne nous klaxonne pas en nous voyant. Parce qu'ils ont bien compris qu'on les aimait bien", a ajouté Francis Ginibre.
Qu'est-ce que les Chevaliers du Fiel auraient fait si la vie ne les avait pas rassemblés ? "Alors ça, c'est très difficile de répondre. Moi, j'étais musicien, Eric faisait déjà du one man show, donc je pense qu'il aurait continué dans sa voie. Et moi, dans la mienne. Ou je sais pas, on aurait rencontré d'autres personnes. De toute façon, on aurait été toute façon sur scène tous les deux. On ne savait pas exactement ce qu'on allait faire, mais on savait tout ce qu'on ne voulait pas faire. C'était notre choix. On a eu chacun des opportunités sérieuses d’aller faire autre chose ailleurs. On m’avait proposé d’écrire pour le cinéma, de faire plein de trucs… Et puis on est tellement bien à faire ça. Et puis ça marche", a répondu Francis Ginibre.
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