Née à Liverpool, Louise Ekland a fait toute sa carrière de journaliste en France.
Louise Ekland : "Élisabeth II, on n’avait connu qu’elle"
"Même si je vis en France depuis vingt ans et que je suis sans conteste la plus française des petites Anglaises, je me sens plus britannique que jamais. Vous me pensez nostalgique de la cup of tea ou du gigot à la menthe ? Pas du tout ! C'est la reine qui me manque ! Pour moi, comme pour la grande majorité de mes compatriotes, Élizabeth II est l'antidépresseur par excellence, notre potion magique à nous", écrivait-elle dans la préface de son livre, "God Save My Queen" (Édition du Rocher).
[#SudRadio] 📣 @LouiseEkland raconte sa rencontre avec #QueenElizabeth
🗣"J'ai été présentée à la reine. Face à elle, on ne fait pas la maligne. Elle s'est arrêtée devant moi. Elle m'a dit 'oh hi lovely'. C'était merveilleux !"
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Comment Louise Ekland a-t-elle pris l’annonce de la mort de la reine personnellement ? "C’est un choc car on n’avait connu qu’elle. Elle était notre stabilité, elle a toujours été là, elle a traversé les guerres, elle est la preuve vivante qu’on peut s’en sortir. Elle s’invitait dans notre salon le jour de Noël avec ses mots pesés, réfléchis. C’est une femme croyante qui a juré devant son peuple qu’elle allait servir jusqu’à son dernier souffle. Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Et c’est pourquoi nous avons un immense respect pour cette femme."
"À ce moment-là, j’ai eu l’impression que j’existais seule pour la reine"
Louise Ekland a aussi raconté comment elle avait rencontré la reine en personne. "C’est grâce aux Français que j’ai rencontré la reine. Je pense que si j’avais fait carrière en Angleterre, je ne l’aurais jamais rencontrée. Avant de rencontrer la reine, on m’a dit : 'vous êtes susceptible de rencontrer la reine'. On m’a appris à faire la révérence. C’était la garden party à l’ambassade de Grande-Bretagne. On était plantés comme des petites fleurs autour du jardin. Elle entre et elle s’arrête devant moi. Avec mon copain, qui est Britannique aussi, on s’est regardés comme si on voulait se dire : 'c’est devant moi ou devant toi qu’elle s’est arrêtée ?'. Et elle s’est arrêtée devant moi. Je me suis dit : Elle est assez petite finalement. Je l’ai regardée droit dans les yeux, on lui a expliqué que je parlais le français aussi bien qu’elle. Elle s’est exclamée : 'Oh, how lovely !'. À ce moment-là, j’ai eu l’impression que j’existais seule pour elle. C’est ça, la puissance de la reine : elle te fait sentir comme si tu étais la seule personne qui existe à ce moment-là. Elle a une écoute qui est incroyable."
📣@LouiseEkland, animatrice de télévision et de radio britannique:
🗣"Le roi #CharlesIII va surprendre, il soutient énormément la jeunesse. C'est grâce à lui et sa fondation "The Prince's Trust" que j'ai pu faire mes études artistiques à Londres"
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Quelle opinion a Louise Ekland du nouveau roi Charles III ? "C’est un homme tout à fait précurseur. Dans les années 1970, il a commencé à parler d’écologie, il faisait des câlins aux arbres, ce qui était complètement dingue à l’époque. Je pense que les jeunes générations vont beaucoup le soutenir. Et c’est quelqu’un qui a énormément soutenu la jeunesse. Moi, j’avais envie de faire des études artistiques à Londres, mais mes parents n’avaient pas d’argent pour payer une école privée. Il a une association qui s’appelle The Prince’s Trust, et il y a une certaine somme par an qui est allouée aux jeunes talents qui galèrent. Je suis passée devant une commission, et c’est grâce au Prince’s Trust que j’ai pu faire mes études artistiques à Londres."
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