À la présentation du Journal de 13 heures de TF1, Marie-Sophie Lacarrau s'efforce de poursuivre dans la lignée de ce que faisait Jean-Pierre Pernaut : 80% du journal est constitué de reportages en région.
Marie-Sophie Lacarrau : "mon départ de France 2 ? Il y a des souffrances bien pires que celle-là"
"C’est un énorme défi de succéder à Jean-Pierre. La transition a été bien préparée. On m’a laissé le temps d’arriver, de rencontrer les équipes, on ne m’a pas propulsée à l’antenne dès le premier jour, J’ai eu le temps de me préparer, d’aller rencontrer le reste de l’équipe… Je suis allée rencontrer les correspondants de TF1 dans chaque région. J’ai pris le temps de discuter avec eux, de me présenter, parce qu’il fallait qu’eux aussi sachent qui ils allaient avoir en face et qui allait lancer leurs sujets et leur poser les questions pour les duplex. Et moi, j’avais besoin qu’ils me parlent de leurs régions, des incontournables chez eux et des histoires qu’on allait continuer à écrire ensemble."
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🗣️ @MSLacarrau (@TF1LeJT) : "Ca m'embête de revenir sur mon départ de France 2 même si c'est vrai que j'aurais aimé dire au revoir aux téléspectateurs. Mais maintenant c'est derrière moi et j'avance."
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Marie-Sophie Lacarrau, déteste-t-elle le mot 'territoires', comme son prédécesseur Jean-Pierre Pernaut ? "Je préfère parler de régions et terroirs. 'Territoires', c’est très parisien" ."Je me suis formée en région, j’ai signé mes premiers reportages en région, et j’aime les régions, j’aime ma région", a poursuivi Marie-Sophie Lacarrau.
Marie-Sophie Lacarrau, a-t-elle gardé un souvenir amer de France 2 parce que cette chaîne ne lui a pas laissé le temps de dire au revoir aux téléspectateurs ? "Il y a des souffrances bien pires que celle-là. Ça m’embête de revenir sur ce qui s’est passé il y a quelques mois. J’aurais bien aimé dire au revoir aux téléspectateurs, mais franchement, c’est derrière moi. J’ai mon chemin, j’ai ma route avec mon équipe, ça suffit", a répondu Marie-Sophie Lacarrau.
Marie-Sophie Lacarrau : "le terrain me manque"
Quels ont été les premiers passages de Marie-Sophie Lacarrau à la télé ? "C’était soit lorsque la reine d’Angleterre était de passage à Toulouse, soit un duplex sur une ligne à haute tension dans les Pyrénées. Et la présentation de journal, c’était pendant les vacances de Noël, c’est là qu’on teste les petits nouveaux. En quelle année c’était, en revanche, je ne m’en souviens pas."
Et tout cas Marie-Sophie Lacarrau voulait être journaliste depuis son enfance. "Je voulais aller sur le terrain, ouvrir les portes, je voulais aller partout et je voulais poser toutes les questions qui me passaient par la tête. Jamais je n’avais imaginé présenter un journal, c’est le hasard qui a fait ça. Le terrain me manque. Il arrive en conférence de rédaction, quand on lance un sujet, je me dis : celui-là, je l’aurais bien fait quand même."
"J’ai cherché à apporter une information fiable, factuelle et qui permette aux téléspectateurs de comprendre où on en était"
Le journal de 13 heures de TF1, a-t-il plus ou moins de moyens comparé à France 2 ? "C’est surtout une organisation différente. Chez TF1, le 13 heures, c’est le journal des régions. Il est construit à 80% de reportages de nos correspondants en région. À France 2, on n’avait pas cette proportion-là."
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🗣️ @MSLacarrau (@TF1LeJT) revient sur l'annonce secrète de son arrivée au JT.
"C'est une rencontre plutôt discrète qu'on n'ébruite pas. Ensuite, j'ai gardé la nouvelle pour moi et ma famille très proche."
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Comment fabrique-t-on un journal télévisé ? "On se retrouve dès 7h30 avec l’équipe du journal. On arrive chacun avec nos idées. Parfois, on se recoupe, parfois moins. On cherche à se convaincre les uns les autres. On commence à appeler nos correspondants, qui nous font des remontées de terrain : dans ma région, on parle beaucoup de ça, chez moi c’est ça, le sujet du jour. À partir de là, on fait nos choix et on bâtit un journal. C’est l’un des moments que je préfère. Et puis celui où on écrit le journal.
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🗣️ @MSLacarrau (@TF1LeJT) "Certaines presses détournent et récupèrent les propos avec un titre accrocheur. Les lecteurs vont donc se dire 'Lacarrau veut piquer la place de Coudray'. C'est n'importe quoi !"
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J’ai cherché à ne pas rajouter de la confusion là où il y en a déjà. On s’est tous retrouvés dans une période complexe, très difficile pour ceux qui ont perdu un proche. On se souvient tous de cette période où les études n’arrêtaient pas de sortir. Un jour, une étude disait A et le lendemain une étude disait B. J’ai dit aux équipes : on ne va pas sur ce terrain, car ce qu’on dit aujourd’hui, va être contredit demain. Restons sur ce que l’on sait. De la même manière, j’ai évité ces sujets où on se faisait plaisir à poser des questions sans avoir de réponses. J’ai cherché à apporter une information fiable, factuelle et qui permette aux téléspectateurs de comprendre où on en était. Et qu’ils se rassurent aussi dans cette période trouble", a déclaré Marie-Sophie Lacarrau.
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