Le 24 février 2023 à 21h10, TMC diffusera le documentaire "Jean-Pierre Pernaut, un an déjà", réalisé par Michel Izard.
Michel Izard : "Jean-Pierre Pernaut faisait entrer les gens dans sa maison pour regarder l’actualité depuis sa fenêtre"
"Ce documentaire a été l’occasion pour nous de suivre Jean-Pierre Pernaut pendant toute une journée dans l’intimité de cette maison qu’il a construite au Journal de 13 heures. Souvent on dit que Jean-Pierre Pernaut entrait dans la maison des gens à 13 heures pour leur parler de l’actualité. J’ai l’impression qu’il faisait aussi entrer les gens dans sa maison pour regarder l’actualité depuis sa fenêtre.
🔴 "Jean-Pierre Pernaut, un an déjà" : ce soir, @TMCtv rend hommage au journaliste
🗣️@michelizard1 réalisateur : "Il n'a jamais voulu partir du journal. C'est son état de santé, la raison qui l'ont emporté. Le #13h, c'était sa vie"
📺https://t.co/P8C8RpQGsl pic.twitter.com/78tinIOwlR
— Sud Radio (@SudRadio) February 24, 2023
Il a tenu cette maison pendant 33 ans. Il n’a jamais vraiment pensé à partir. Le Covid, son état de santé… la raison l’a emporté sur la passion. Mais la passion, il l’avait encore la veille, le matin même. Tout avait été préparé pour lui. Mais jusqu’à la veille il était à fond dans son journal. Il n’a jamais voulu partir, c’était sa vie, le journal.
J’ai côtoyé Jean-Pierre Pernaut pendant 30 ans, mais j’ai encore découvert des choses à le suivre pendant une journée. C’est l’histoire d’un homme, d’un journaliste qui tous les matins se lève, va au boulot et regarde ce qu’il y a autour de lui", se souvient Michel Izard.
"Jean-Pierre Pernaut a porté aux nues cette idée de faire un journal différemment à la mi-journée"
"Mais le journal continue. Il n’y a pas un fantôme de Jean-Pierre Pernaut qui plane sur le Journal de 13 heures. Le journal se fait sur l’impulsion qu’il a lancée, sur la ligne qu’il a lancée, avec des adaptations. Ce qui est parfois difficile et émouvant pour moi, c’est, en cherchant dans les archives pour illustrer un sujet, de tomber sur un sujet lancé par Jean-Pierre Pernaut. Parfois je suis content, mais parfois ça me bouleverse de le voir.
🗣️@michelizard1, réalisateur du commentaire Jean-Pierre Pernaut, un an déjà, ému :
"Il nous manque. Parfois, lorsqu'on cherche des archives, on tombe sur lui. Ça me bouleverse. Mais le journal continue, il n’y a pas le fantôme de Pernaut dans le #13h"
📺https://t.co/P8C8RpQGsl pic.twitter.com/XsV80DyqnW
— Sud Radio (@SudRadio) February 24, 2023
Jean-Pierre Pernaut avait des avis très tranchés. Il était moqué, caricaturé. Mais quelque part on pouvait se moquer de lui, il était caricaturable. C’est déjà l’accession à quelque chose d’important. C’était un personnage avec un gros caractère, des convictions. Il y a des choses critiquables dans son journal, mais on voit avec quelle conviction il menait son journal. On lui a donné la charge du Journal de 13 heures en 1988, et il a sublimé, porté aux nues cette idée de faire un journal différemment à la mi-journée.
On se disputait très souvent parce que Jean-Pierre Pernaut disait souvent : 'c’est le bon sens'. 'Le bon sens, oui, mais c’est ton bon sens !' Il avait une vision des choses, il avait parfois des coups de gueule, un gros caractère… Mais il y avait toujours chez lui une sincérité. Il croit à ce qu’il dit, il croit à ce qu’il fait. Il dit parfois des choses énormes, mais il y croit", a poursuivi Michel Izard.
À lire aussi :
- Gérard Carreyrou : "La France entière s’est mise à l’unisson du journal de Jean-Pierre Pernaut"
- Éric Revel : "Jean-Pierre Pernaut a révolutionné le 13h de TF1"