Après trois défaites en finale (en 2002 contre la Russie, en 2010 contre la Serbie et en 2014 contre la Suisse), l’équipe de France de Coupe Davis a l’occasion ce week-end d’ajouter une nouvelle ligne à son palmarès, elle qui défiera la Belgique en finale à Lille. Grand habitué de ces rendez-vous depuis son arrivée à France Télévisions, le journaliste Nelson Monfort était l’invité du 10h-12h de Sud Radio ce mardi, au micro de Valérie Expert. Selon lui, la France peut croire en ses chances, malgré la présence dans le camp belge de David Goffin, récent vainqueur de Rafael Nadal et Roger Federer au Masters et en pleine confiance depuis plusieurs semaines.
"En Coupe Davis, un tableau et un concours de circonstances extraordinaire"
"Il y a un espoir légitime de victoire, puisque la France a bénéficié d’un tableau et d’un concours de circonstances assez extraordinaires. À chaque fois, nous avons affronté des équipes privées de leur meilleur joueur. Nous sommes légèrement favoris contre la Belgique. Même en anticipant sur deux victoires de David Goffin, il reste trois autres matches à disputer… Encore une fois, le lieu de cette finale, à Lille, est juste à côté de la Belgique ! Et on peut faire confiance à nos amis belges pour mettre une ambiance de feu...", déclare-t-il.
Par ailleurs, le journaliste ne serait pas étonné si le capitaine de l’équipe de France, Yannick Noah, déclarait à l’issue du week-end son intention de quitter son poste. "Je ne pense pas que Yannick Noah continuera, quel que soit le résultat ce week-end. Je pense qu’il serait apte à annoncer son retrait. Je crois qu’il a un peu fait le tour de la question, surtout en cas de succès", prévoit-il.
Nelson Monfort sera par ailleurs une nouvelle fois à l’écran cet hiver pour couvrir les Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang (Corée du Sud). "Les JO, c’est le sommet pour un journaliste sportif, qui fonctionne par olympiade, un peu comme un athlète. Depuis que les Jeux d’hiver et d’été alternent tous les deux ans, ça a forcément accentué mon «palmarès» puisque j’en suis à 13. j’ai commencé aux Jeux de Barcelone en 1992», rappelle-t-il avant d’évoquer ses célèbres interviews d’athlètes en zone mixte. «J’ai la chance d’être bien positionné grâce aux zones d’interview dont nous bénéficions en athlétisme, en tennis, en natation, en patinage… J’essaie de me mettre à la place du public en me demandant ce qu’il voudrait entendre", indique-t-il.
"J’ai une très bonne entente avec Delphine Ernotte"
Aujourd’hui âgé de 64 ans, le natif de Boulogne-Billancourt pense-t-il déjà à la retraite ? "Si j’en juge par les sondages qui fleurissent années après années, les téléspectateurs me mettent en bonne voire très bonne position dans leurs cœurs, donc tant que ça continuera je serai heureux de continuer", prévient-il avant d’évoquer sa relation avec la nouvelle direction de France Télévisions. "J’ai une très bonne entente personnelle et professionnelle avec Delphine Ernotte (présidente) et Laurent-Eric Le Lay (directeur des sports). À l’évidence, ils continuent à me faire confiance, donc ce n’est certainement pas moi qui vous dirai quelque chose de négatif à ce propos. Au vu des rapports que j’ai avec Delphine Ernotte, je ne me sens pas concerné par ses propos sur les mâles blancs de plus de 50 ans qui seraient trop nombreux à France Télévisions. Quand on travaille sur une chaîne de service public, au fond le vrai patron c’est le public. Cela dit, rien n’est jamais acquis. Ça force à se montrer meilleur", assure-t-il.
Retrouvez en podcast l’interview de Nelson Monfort dans le 10h-12h de Sud Radio, animé par Valérie Expert