Le "talk-show 100% féminin" "Piquantes" revient pour une troisième saison. Chaque semaine, Nicole Ferroni, et ses acolytes Christine Berrou, Laura Domenge, Florence Mendez et Thaïs Vauquières, accueillent une personnalité pour piquer l’actualité avec humour. Cette année, elles seront également accompagnées de Tahnee, Marine Ella, Diane Segard, Antonia de Rendinger.
Nicole Ferroni : "Ça a rassuré la production de savoir que j’étais à la fois incompétente et lâche"
Comment Nicole Ferroni a-t-elle rejoint cette émission ? "Cette émission est arrivée dans ma vie par un mail. Les producteurs m’ont proposé d’intégrer cette émission. Je leur ai dit que je ne savais pas si j’aimerais être animatrice et si j’en serais capable. Ça les a rassurés de savoir que j’étais à la fois incompétente et lâche, et elles ont dit : 'viens dans notre équipe'." Nicole Ferroni est tout de même contente que ce talk-show a été reconduit pour une troisième saison. "C’est un peu comme les relations amoureuses : trois ans, c’est un cap. J’espère donc que ça va continuer."
[#SudRadio] 📢 Les humoristes doivent-ils donner leur avis ?
🗣️@NicoleFerroniZe, comédienne : "Ce n'est pas le rôle premier. Moi je trouve que c'est une chance de pouvoir le faire. C'est très savoureux et ça peut avoir un impact"
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"On n’est pas obligés de se cantonner dans la rigolade. Ce qui me plaisait dans le cadre de cette carte blanche, contrairement aux journalistes qui sont là surtout pour poser des questions, j’avais cette chance incroyable de pouvoir donner mon avis. Et je trouvais ça très savoureux de pouvoir le dire directement à des gens qui sont décisionnaires. C’est quelque chose que j’ai vu comme étant une chance", a confié Nicole Ferroni.
"Je ne voulais pas être assistante sociale"
Avant de travailler à la télévision, Nicole Ferroni a été professeur de SVT dans un collège. Pourquoi un tel changement de carrière ? "Ce n’est pas une fausse route, mais je dis souvent que c’est une erreur de casting. J’aime passionnément l’enseignement, j’aime la transmission des savoirs. Après, j’avoue que le contexte de l’Éducation nationale n’allait pas bien. La première année a été plus que compliquée, elle a été traumatisante. J’étais enseignante stagiaire, et j’étais envoyée dans un collège qui portait le sigle ZAR (Zone ambition réussite), qui n’existe plus. C’étaient les 250 collèges les plus difficiles de France. Pour classer un collège en ZAR, l’Éducation nationale tenait compte du retard scolaire, du taux de chômage de la zone, du taux de délits des commissariats…
[#SudRadio]🗣️@NicoleFerroniZe, comédienne et ancienne prof de SVT : "La première année d’enseignement a été traumatisante. Je me suis fait insulter une fois. L'Éducation nationale ne va pas bien"
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Ce qui a été traumatisant pour moi, c’est de voir l’état d’une certaine partie de la société française que je n’ignorais pas complètement, puisque moi-même j’avais été élève d’un collège ZEP. Même si mes parents étaient d’un niveau socio-professionnel plus favorisé. Mais là, le vivre en tant que prof et être confrontée à la vie très difficile de certains élèves, je ne l’avais pas mesuré. Je ne voulais pas être assistante sociale. Humainement, je n’arrive pas à prendre en charge les situations les plus difficiles parce que je n’ai pas le cœur fait pour ça", a expliqué Nicole Ferroni.
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