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Ces nouvelles séries qui vont vous surprendre avec Romain Nigita

Par Jean-Baptiste Giraud

Romain Nigita, journaliste spécialiste des séries à Télé Star, était l'invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 20 juin 2024 dans "Le 10h - midi".

Romain Nigita
Romain Nigita, invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio.

Romain Nigita revient du Festival de la télévision de Monté-Carlo.

Romain Nigita : "La Maison grise, c'était l'équivalent de la Maison blanche, mais du côté sudiste, pendant la guerre de Sécession"

"On a pu y rencontrer et interviewer aussi bien des stars du moment que des stars de séries un peu plus cultes. Pour vous donner quelques noms, des gens qu'on ne connaît pas, des gens comme Morgan Freeman par exemple. La toute petite star David Boreanaz… Dans des stars de séries un peu plus cultes, on a retrouvé toute la distribution de ‘La petite maison dans la prairie’, qui était là pour célébrer le cinquantième anniversaire de la série. Il y avait par exemple l'actrice qui jouait la mère de la famille, Karen Grassle, qui jouait Caroline Ingalls. On a pu également y croiser Melissa Sanderson, qui jouait Mary Ingalls. Il y avait Leslie London, qui est la fille de Michael London, qui était le créateur et acteur principal de la série. Sa fille a un peu joué aussi dans la série, elle a pu raconter des souvenirs sur son père. Bref, ils étaient tous là, ils ont raconté des souvenirs de la série, tout ce qui leur arrive depuis cinquante ans, le fait qu'ils continuent à croiser des fans en permanence", a raconté Romain Nigita.

Quelles séries a pu voir Romain Nigita en avant-première lors de ce festival ? "On a pu voir, en ouverture, une série historique qui est produite par Morgan Freeman. C'est une série qui s'appelle 'The Grey House'. La Maison grise, c'était l'équivalent de la Maison blanche, mais du côté sudiste, pendant la guerre de Sécession, le camp qui était pour le maintien de l'esclavage. Et donc c'est une série qui montre comment, des Américains, à la fois des blancs et des noirs, vont ensemble lutter contre le Sud pour que l'esclavage soit finalement aboli. C'est une série à gros budget : gros décors, gros costumes… Ça met un peu de temps à démarrer sur les premiers épisodes qu'on a pu voir.

On a aussi pu voir une série néo-zélandaise, mais avec une comédienne qu'on a pu voir dans des séries américaines, Rachel Griffith, qu'on a vu notamment dans Brothers et Sisters. Et là c'est une série qu'elle produit et dont elle joue le rôle principal. Et c'est basé sur l'histoire vraie, l'histoire vraie d'une mère de famille qui, après avoir surpris son mari avec une prostituée, décide de monter elle-même une maison close, qui sera féministe et éthique. Elle va elle-même sélectionner les jeunes femmes qui vont travailler là, elles va leur donner des bonnes conditions de travail, des bonnes conditions d'hygiène… Parce qu'en Nouvelle-Zélande c'est légal, mais il n'y a que des maisons closes assez crapoteuses. C'est plutôt une comédie, mais c'est assez réussi."

"À Monte-Carlo, on est sur des séries très grand public"

Comment ça se passe lors du Festival de la télévision de Monté-Carlo : les journalistes regardent-ils des saisons entières ? "Lors de ce festival, on peut voir les épisodes entiers, mais malheureusement, on n'a jamais toute la saison complète. Souvent, ce sont des séries qui sont totalement inédites, qui n'ont même pas encore été diffusées dans leur pays d'origine. Donc, les producteurs n'en voient qu’un ou deux épisodes. Mais ça permet déjà d'avoir un petit goût de ce que ça va être derrière", a expliqué Romain Nigita.

En quoi les différents festivals dédiés aux séries sont-ils différents ? "Chacun de ces festivals a sa ligne éditoriale. À Monte-Carlo, on est sur des séries très grand public. Ce sont des feuilletons américains, des séries qui, aux États-Unis, passent sur les grandes chaînes hertziennes 'NCIS' et 'Good doctor'. Ces séries-là qui durent déjà depuis plusieurs saisons, vous ne les retrouvez pas dans les compétitions comme Lille ou Cannes. Donc, chacun a un trouvé sa place. Je dirais que là où Monte-Carlo pâtit peut-être un tout petit peu, - et encore, je trouve qu’ils ont pas mal remonté la pente – c’est que maintenant, il y a tellement de plateformes comme les Netflix, Disney+, etc. qui, eux, n'ont pas vraiment besoin des festivals. Ils ont une communication globale. C'est vrai qu'ils ont peut-être un tout petit peu de difficulté à ce niveau-là. Mais honnêtement, le plateau de cette année était assez dingue."

Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans “Sud Radio Média” avec Valérie Expert.

Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.

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